Marie Odette Lorougnon à Koumassi (Ph KOACI)

À quatre (4) mois de la prochaine élection présidentielle, les formations politiques sont à la tâche pour séduire les électeurs.

Le Rhdp réuni hier à la rue Lepic a Cocody lors d'une réunion expresse après le décès de leur candidat Amadou Gon Coulibaly a fait savoir que celui qui devra défendre les couleurs de la coalition au pouvoir sera connu la semaine d'après le 17 juillet, date d'inhumation du petit fils de Peleforo Gon, patriarche et chef suprême des Sénoufos.

Le front population ivoirien (Fpi) non officiel qui jouxte celui reconnu de Pascal Affi N'guessan, lui continue de soutenir que l'ex-Président Laurent Gbagbo est leur candidat pour le prochain scrutin présidentiel et ce malgré le fait qu'il soit "englué" dans des affaires judiciaires qui paraissent interminables.

En tout cas, c'est ce qu'a laissé croire Marie Odette Lorougnon hier soir à Koumassi devant les militants du Fpi, comme constaté sur place par KOACI.

Alors que lors du point de presse hebdomadaire qui fait suite au conseil des ministres, Tiémoko Sidiki, porte-parole du gouvernement révélant que le gouvernement ivoirien n'a pour l'heure reçu aucune demande de retour de Gbagbo dans son Pays, comme affirmé par certains médias, Marie Odette Lorougnon se basant sur cette supposée demande adressée au gouvernement depuis le 10 juin dernier, a affirmé que de façon civilisée les femmes du Fpi vont réclamer le retour de l'ex-président au Pays.

La patronne des femmes a soutenu que c'est l'ex-président Gbagbo qui est le candidat du Fpi à la prochaine élection présidentielle.

"Aujourd'hui nous allons faire violence sur nous pour réclamer le retour de Gbagbo. Nous sommes des femmes civilisées . C'est de façon démocratique que nous allons faire bouger les choses pour le retour de notre champion, parce qu'il est aussi candidat à l'élection présidentielle prochaine", a-t-elle lâché. 

Pour rappel, Laurent Gbagbo, acquitté depuis janvier 2019 a vu certaines de ces conditions restrictives être levées. Ce dernier désormais libre de tout mouvement en tous temps et en tous lieux, reste toujours sous une procédure.

Les différentes parties au procès sont en attentes de la décision des juges de la chambre d’appel après les audiences du 22 au 24 juin dernier.

Fatou Bensouda a fait appel à la décision de la majorité des juges de la chambre de première instance contre l’acquittement de Laurent Gbagbo et son bras droit Blé Goudé prononcé le 15 janvier 2019.

Jean Chresus