Côte d'Ivoire : Un syndicat veut boycotter les examens de fin d'année, ses raisons
Le Syndicat National des Enseignants du Privé Laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPLACI) , veut boycotter les examens de fin d’année.
Dans une déclaration transmise ce vendredi 19 juin 2020 à KOACI, le secrétaire général national explique les raisons.
Selon Oumar Camara, leurs grèves répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices répétées. Les enseignants et personnels non enseignants du privé laïc, prenant à témoin la communauté nationale et internationale de la droiture de leurs intentions, déclarent et publient solennellement qu’ils sont et ont le droit d'être des hommes libres et indépendants, avant de décider.
« Que, conformément au préavis de grève du samedi 9 mai 2020 qui a décidé de la grève illimitée à compter du mardi 26 mai 2020 pour les établissements scolaires privé laïcs de l’intérieur du pays ; et dès la reprise pour ceux du grand Abidjan. Le SYNEPPLACI maintient son boycott des examens de fin d’année scolaire Dont : Le BEPC du lundi 13 juillet au mercredi 15 juillet 2020, Le BAC du lundi 27 juillet au jeudi 30 juillet 2020 : Par : La fermeture des centres d’examens dans les établissements scolaires privés laïcs. La fermeture des centres d’examens ou centres d’accueils délocalisés dans des établissements scolaires privés laïcs ; La fermeture des centres d’examens dans les établissements scolaires publics où composent les élèves des établissements privés laïcs, jusqu’au règlement diligent des préoccupations.
Lesdites préoccupations relevées sont : le salaire des enseignants et autres personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire soit effectivement revalorisé mettant de ce fait, fin à 26 ans de SIDA (Salaire Inchangé Depuis des Années) qui n’a que trop duré. Et cela par : La mise à jour des barèmes des salaires minima catégoriels conventionnels de l’enseignement privé laïc. Le rétablissement de l’indemnité de logement au taux conventionnel de 15 % du salaire minima catégoriel conventionnel. La remise de l’arrêté portant revalorisation des barèmes des salaires minima catégoriels conventionnels 2015 .Les problèmes salariaux du COVID-19, notamment les six mois de salaires impayés qu’elle occasionne pour les enseignants du privé laïc, de mars à la fin de l’année scolaire, dont les Personnels enseignants permanents et vacataires des classes maternelles et primaires . Les Personnels enseignants permanents et vacataires des classes intermédiaires ; les Personnels enseignants permanents et vacataires des classes d’examens ; les Personnels non enseignants de toutes les classes ; Le paiement du reliquat de la spéciale dévaluation 1994 1995.
Enfin le Syneplaci révèle que, la demande d’aide, sollicité du gouvernement et du chef de l’Etat dans le cadre du Covid-19, s’est transformée en une escroquerie à grande échelle sur le dos des enseignants et des personnels non enseignants du privé laïc.
« La procédure doit-être arrêté au Ministère de l’Emploi sous sa forma actuelle, et être fait en conformité avec la situation salariale réelle des bénéficiaires », exhorte Oumar Camara.
Donatien Kautcha, Abidjan
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