Côte d'Ivoire : Le BURIDA, le Directeur général institue «une redevance de droits d'auteurs et de droits voisins » variant entre 5000 et 30000 FCFA
Depuis le 4 juin 2020, un communiqué du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA) adressé aux organisateurs d'évènements qui utilisent des œuvres artistiques, (Musique, film, sketch etc. circule sur les réseaux sociaux.
Dans ce document signé de Ouattara Karim, Directeur général du BURIDA, il est désormais fixé des conditions aux organisateurs d'évènements qui utilisent des œuvres artistiques dans les cas de mariages, de baptêmes et anniversaires.
«Si vous organisez votre fête à domicile ou hors du domicile, avec des personnes autres que votre famille restreinte. Que l'entrée soit gratuite ou payante, vous devez vous acquitter de votre redevance de droits d'auteur et de droits voisins sur les comptes mobiles money du BURIDA, »précisé, le communiqué dont nous avons obtenu copie.
Des tarifs forfaitaires sont aménagés pour les organisateurs d'évènements. Selon le document, dans le District d'Abidjan et Assinie, les tarifs des mariages sont de 30 mille FCFA, ceux des baptêmes et des anniversaires à 5000 FCFA.
Hors du district d'Abidjan à l'exception du tarif de mariage qui connaît une baisse de 10 mille FCFA, les autres tarifs sont maintenus.
A travers ces mesures, le Directeur général veut encourager la créativité pour que vive la culture. Malheureusement, il n'est pas suivi dans sa démarche par les artistes, notamment, les musiciens qui ne pourront plus faire de spectacles en dehors de ceux jugés officiels.
Qu'à cela ne tienne, aujourd'hui beaucoup de personnes se demandent comment, le BURIDA pourra contraindre les organisateurs d'évènements qui utilisent des oeuvres artistiques à s’acquitter des sommes susciter.
Et même si le Bureau réussissait à mettre un mécanisme de recouvrement, est-ce que les fonds perçus profiteront réellement aux artistes ?
Ce sont autant de questions que se posent, les ivoiriens en attendant la mise en vigueur de cette mesure «impopulaire »
Nous apprenions par ailleurs qu'au cours d'une émission radio, la ministre de la Culture n'aurait pas jugé opportunité l'instauration d'une tel taxe qui en réalité ne profitera pas aux artistes. Du coup, Raymonde Goudou désavoue le Directeur Général du BURIDA.
Wassimagnon
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Il faut se marier DISCRETEMENT pour eviter de payer le cachet du BURIDA.
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