Cameroun : Franck Emmanuel Biya va-t-il remplacer son père à la tête de l'Etat ? L'après Biya agite la classe politique
Franck Emmanuel Biya
Maurice Kamto président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a laissé entendre qu’il existe un plan de succession de gré à gré " au sommet de l’Etat.
Selon le leader du Mrc, les choses se précisent et la succession de Paul Biya 87 ans dont 38 au pouvoir, s’accélère.
" Ils veulent accélérer le cours de l’histoire à leurs fins, au mépris de toutes les règles démocratiques de dévolution du pouvoir et des souffrances du peuple camerounais. Qu’il soit clair pour tous : nous n’accepterons jamais aucune forme de succession de gré à gré à la tête de l’Etat. Nous nous dresserons contre toute manipulation, même constitutionnelle, tendant à l’accession à la fonction suprême par des moyens autres qu’électifs », a déclaré Maurice Kamto dans un message adressé au camerounais.
La déclaration de Maurice Kamto a eu de l’écho avec la convocation du parlement en congrès dont la session s’ouvre mercredi 10 juin 2020.
Démenti
Les caciques du pouvoir ont démenti l’existence d’un plan de succession de « gré à gré » à la tête de l’Etat camerounais.
Selon le Rdpc, le " gré à gré " n'existe pas dans la constitution camerounaise et n'est pas à l'ordre du jour au Rdpc ou au sein du régime Paul Biya.
" Le gré à gré successoral n'existe pas dans notre constitution. Il ne peut donc être utilisé par qui que ce soit, à fortiori par le président Paul Biya, légaliste pur et dur qui est à la tête d'un État de droit qu'il a façonné inlassablement depuis son accession à la magistrature suprême ", réagit Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur et secrétaire à la communication du parti au pouvoir.
Les thuriféraires du régime considèrent le gré à gré au Cameroun comme une nouvelle trouvaille, une " imagination féconde et vagabonde", de Maurice Kamto.
Sur internet, les partisans de l’opposition, notamment des influenceurs proches du Mrc, ont largement partagé l’idée de la succession de "gré à gré" à la tête du Cameroun.
Ce qu’en dit publiquement Biya
Dans une Interview diffusée le 30 octobre 2007 sur France 24, Biya revenait sur le mode de succession au Cameroun.
Le président camerounais a laissé entendre que, parler de dauphin dans une démocratie qui fonctionne bien résonne mal.
" Je crois que l’idée de préparer quelqu’un (…), c’est un peu des méthodes proches de la monarchie ou de l’oligarchie. Les Camerounais sont assez mûrs, ils pourront le moment venu, choisir (…) Je crois que dans une démocratie qui fonctionne bien, le mot dauphin raisonne mal ", avait souligné le leader camerounais.
Une dizaine d’années après, les choses peuvent avoir changé dans l’esprit du Président.
Certains continuent de voir un après Biya sur le modèle togolais ou gabonais avec Franck Emmanuel Biya à la tête du pays comme Faure Gnassingbé ou Ali Bongo.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Paul Biya peut et va IMPOSER son fils et la terre Camerounaise ne tremblera point....Paul Biya a encore du souffle pour imposer son fils et il le fera. Qui peut s'opposer aux idees d'un roi tyran comme Paul Biya. Le Cameroun suivra probablement les voies de la succession au Togo et Gabon.
Biya Père Biya Fils, c'est bon pour le Cameroun.
si je pouvais taguer afrique-merdia ici. mdr
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