Huit des 25 interpellées par les forces de l’ordre et dont 12 avaient trouvé la mort dans une cellule de la gendarmerie de Tanwalbougou, dans la région de l’est, ont été libérées ce mercredi selon un communiqué du procureur de Fada N’Gourma Judicael Kadeba. 

« Au stade actuel de l’enquête, la mesure de garde à vue qui avait prise à l’encontre de 12 personnes a été levée pour huit d’entre elles. Ces huit personnes ont ainsi été libérées » ce mercredi, a écrit le procureur Kadeba. 

Cependant, a-t-il précisé, « il leur été demandé de rester toujours à la disposition des enquêteurs et de se tenir prêtes pour répondre à toutes convocations de la justice en cas de besoins pour les suites de la procédure ». 

En rappel, 25 personnes avaient été interpellées par la gendarmerie de Tanwalbougou le 11 mai pour des faits de suspicion de terrorisme.

Au cours de leur détention, 12 d’entre elles avaient été retrouvées mortes suscitant indignation générale, particulièrement de la communauté peule qui indiquait que toutes les victimes sont de cette ethnie et qui a dénoncé des exécutions sommaires par balles.  

Une enquête judiciaire et administrative a été ouverte par les autorités compétentes. 

Les premiers résultats, livrés la semaine dernière par la justice, avaient relevé que les personnes décédées n’a aient pas été tuées par balles. 

Le dossier a été transmis à la justice militaire, compétente pour connaître de cette affaire qui a eu lieu dans un établissement militaire. 

Boa, Ouagadougou