Côte d'Ivoire : Retrait des Pays de la CADPH, réaction du juge-Président Oré Sylvain : « Cela relève plus de la prospective que du judiciaire »
Par des déclarations faites au titre de l’article 34.6 du protocole par les Républiques de la Tanzanie, du Bénin et de la Côte d’ivoire, se sont retirées de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour des raisons différentes.
A l’occasion de l’ouverture de la 57è session ordinaire de l’institution judiciaire, le juge-président, l’ivoirien Oré Sylvain a réagi au départ de ces trois pays.
De l’analyse qu’il fait de ces retraits, il dit qu’elle relève plus de la « prospective que du judiciaire » et d’ajouter. « Certains pourraient dire, comme le philosophe, « fiat jusiticia pereat mundus », « que la justice soit, même si le monde doit périr », d’autres ,que le contexte et les conséquences font parties des données à prendre en compte dans le processus décisionnel, notamment pour un droit de coordination comme l’est le droit international pour l’exécution duquel aucune autorité de contrainte n’existe.
Si l’une ou l’autre des positions comporte sa part de vérité, elles se heurtent à ce qu’il y a plus irréductible dans la fonction judiciaire : l’indépendance des Juges. En la matière, je puis affirmer que le Juges de cette Cour sont au-dessus de tout soupçon. C’est leur grandeur de le demeurer, non pour leur propre confort mais pour les parties, qu’il s’agisse de l’Etat ou des personnes privées.
Pour le jugé Oré, ses collègues le font au nom du respect de la parole donnée dans leur serment, parole donnée qui, au-delà des mécanismes mis en œuvre pour le respect du droit international, est la véritable pierre angulaire des engagements internationaux.
La Cour, pour sa part, se réjouit de continuer le dialogue avec les Etats concernés qui restent parties au protocole et ne les croient pas fermés à la dynamique de faire de l’accès large à la justice le corollaire indispensable de l’effectivité des droits fondamentaux.
« Elle croit en une réflexion fructueuse sur la relecture de l’ensemble de ses évènements sur son futur au service de l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Afrique. C’est cet objectif qui justifie sa création en même temps que son idéal. En cela, cette session doit inscrire sa marque dans notre jeune histoire que je sais prometteuse. C’est sous le bénéfice de ces observations que je déclare ouverte la 57e Session de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples », a conclu Oré Sylvain.
Avec ces retraits, de la Côte d’Ivoire, le Bénin et la Tanzanie dont la capitale Arusha abrite le siège de l’institution, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pourra-t-elle surmonter ces coups d’éclat successifs ? Elle joue désormais gros pour son avenir...
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Les Africains DOIVENT RESPECTER leurs INSTITUTIONS ... Pourquoi la Côte d'Ivoire et les autres pays Africains...ne se retirent-ils pas de l'OMS et de la CPI ????
on regarde toi tu sera le yao ndré de soro !!!!3 pays on regarde vous transformez cette cours en cours politique pas de soucis on vous regarde ...
Ah les moutons du rdr habitué à la dictature... quand la cour leur donne raison ils jubiler, quand ils sont perdants on se retire... pathétique... ces animaux n'ont pas encore la culture de la démocratie... avec eux c'est coup d'état, rébellion, passage en force... mais très cher magistrats continuer votre travail noble et indépendant... sans influence, pas comme nos juges du plateau en CI... où les seuls instructions que reçoivent ces magistrats c'est de dire 20ans de prison... du grand n'importe quoi qui commence a agacer tout le monde a l'international... dao va bientôt apprécier..
La RCI se retire avec sa contribution financière. Rira bien qui rira le dernier.
Que disent les cybermilitants rhdp à ce sujet? Ils doivent nous informer sur les raisons de dramane pour ce retrait. Comme si le rhdp ne serait pas dans l'opposition demain! Ça profitera au prochain gouvernement qui doit les traîner tous devant les tribunaux pour ce que tous nous savons.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire