Cameroun-Togo : Affaire soldats camerounais braqueurs au Togo, Yaoundé protège le chef de gang, un intouchable officier de l'armée
L’armée se lave les mains dans le cadre de l’affaire des soldats camerounais impliqués dans une tentative de braquage et d’assassinat d’un homme d’affaires togolais qui a réussi à s’échapper et à alerter la police.
Selon les autorités militaires camerounaises ces soldats sont des déserteurs en rupture avec l’armée.
Dans leur version livrée après enquête des services compétents, les autorités camerounaises expliquent que des cinq présumés malfrats, trois sont des militaires en « indélicatesse notoire » avec le ministère de la défense et clairement identifiés qui font l’objet de procédures réglementaires, disciplinaires et administratives.
"Le ministère de la défense décline sa responsabilité pour des forfaits de ces hommes en rupture des liens organiques avec lui et complètement détachables du service ", affirme le capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo, chef de la division communication du ministère de la défense.
" Les enquêtes sécuritaires et judiciaires du reste déjà ouvertes et conduites par la division de la sécurité militaire et la légion de gendarmerie du centre permettront de préciser tous les contours de ces graves agissements ", précise le ministère de la défense.
Chef de gang
Après leur arrestation, les cinq présumés braqueurs camerounais avaient avoué avoir reçu une commande d’un officier supérieur camerounais.
Selon les présumés malfrats, cet officier camerounais est en service à la garde présidentielle camerounaise. Un chef de la célèbre GP, unité chargée d’assurer la sécurité du palais et du président.
Selon le reportage de la télévision togolaise cet officier camerounais aurait déboursé une avance de 36 millions FCFA pour acheter ce véhicule haut de gamme.
Les autorités militaires n’ont pas dévoilé l’identité de cet officier supérieur qui serait le donneur d’ordre au cœur d’un réseau et le cerveau du gang des braqueurs exécutants du réseau mafieux de vol de véhicules haut de gamme.
Pour une partie de l’opinion, l’arrestation de ces exécutants serait la clé qui ouvre la boite de pandores et met à nu l’existence d’un réseau transfrontalier de criminels qui alimente les pontes de l’armée et du régime en grosses cylindrées.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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