Guinée : Violences post-électorales, le Gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré et accuse l'opposition
Violences à Nzérékoré
Les autorités guinéennes ont reconnu pour la première fois la mort de 30 personnes lors des violences meurtrières à Nzérékoré, dans l’est du pays.
Au moins 30 personnes sont mortes lors des violences intercommunautaires qui ont suivi le référendum contesté, du 22 mars dernier, à Nzérékoré dans l’est du pays.
« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.
Soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites.
57 personnes ont par ailleurs été arrêtées , dont 44 qui ont été placées sous mandat de dépôt à Kankan.
Toutefois, les autorités accusent l’opposition d’être responsable de ces violences.
Réagissant, le FNDC a dénoncé une manœuvre du gouvernement visant à lui imputer toute la responsabilité des tueries ».
Réprimées par les forces de sécurité , les manifestations anti-Condé ont fait des dizaines de morts.
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