Danho entre Tuo Fozié et Djibo samedi sur le chantier de Kennedy à Bouaké (ph KOACI) 

La cité CAN composée de 32 villas au quartier Kennedy, de 4 terrains d'entraînement installés au Lycée Classique, au Collège Technique, au Lycée Technique et à l'ancien stade de Bouaké, ont été visités ce samedi 09 mai par le ministre des sports Danho Paulin Claude, dans le cadre de sa tournée dans les différentes villes abritant les infrastructures sportives de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023.

À 48% ce samedi des taux de réalisation des travaux qui ont démarré depuis le 14 janvier 2019 pour une durée de 24 mois, le stade de la paix qui auparavant accueillait 25 000 personnes, verra sa capacité passée à 40 000 places à en croire Bruno Tomé, directeur général de Motaengil Africain Côte d'Ivoire, une entreprise portugaise chargée de la mise en oeuvre de ces travaux avec un budget d'environ 79 milliards fcfa.

Heureux du travail effectué par l'entreprise portugaise qui, malgré l'avènement de la maladie à Coronavirus, n'a procédé à aucun licenciement parmi ces employés, le ministre des sports par ailleurs maire d'Attécoubé a, au terme de sa tournée, rassuré les adeptes du sport sur une probable autorisation des pratiques des activités sportives, si les mesures barrières édictées sont respectées.

« Nous avons vu surtout des infrastructures d'hébergement bien avancées pour la cité CAN. Nous avons vu les terrains d'entraînement dans les établissements scolaires qui permettront demain de réaliser des compétitions OISSU très avancées. Nous sommes satisfaits de l'état d'avancement des travaux et surtout du respect des mesures barrières », s’est réjoui Danho Paulin et de poursuivre,

« Le Covid-19 est encore vivace dans le monde et dans notre pays. Nous devons donc redoubler de vigilance (...) Le sport rassemble les athlètes, le sport met en contact or, l'une des mesures que nous devons observer, c'est la distanciation physique et sociale (...) Le ministère des sports invite nos populations à arrêter de jouer au boule, à l'awalé, au petit poteau, au jeu de dame et au ludo dans les quartiers (...) Très bientôt, nous retrouveront nos stades. Mais cela dépend de nous même. De notre vigilance. De notre application à respecter les mesures barrières...»

T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké

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