Côte d'Ivoire : Songon-Dagbé, affaire violation des lois coutumières, la vaine intervention du représentant de l'État, populations campées
les délégations de Songon-Dagbé avec le représentant de l'État (Ph KOACI)
L'affaire de la tentative d'inhumation de son neveu au mépris des règles coutumières par l'ancien chef de Songon-Dagbé, comme nous l'annoncions dans un article précédent, n'a toujours pas trouvé de dénouement.
Au point où le sous-préfet de Songon a organisé hier jeudi 7 mai, une rencontre, au palais de la chefferie'>chefferie dudit village, avec les différents acteurs du faubourg en vue d'évacuer le sujet.
Au cours de ces discussions qui auront duré plus d'une heure, les langues se sont déliées, sans que la position des populations sur la question ne change.
Pour les habitants de Dagbé, force reste à la tradition.
Lesquels us et coutumes, commandent, selon eux, qu'en cas de deuil, que les autorités traditionnelles dont le doyen et la doyenne des sages ainsi que le chef en soient tenus informés, conformément aux procédures coutumières.
Chose que tous ont, en présence du commandant, déploré de l'ancien chef et souhaité réparation.
<<Nous les jeunes du village que l'ancien chef traitent de buveur de koutoukou et de drogué avons pris acte de ce que vous avez dit. Seulement qu'il fasse ce que demande la tradition. On ne lui demande ni le soleil, ni la lune, mais qu'il fasse juste le geste d'informer les populations.>>, s'est exprimé Prince Nanho, porte-parole de la génération Blessoué à l'égard du sous-préfet et les futurs successeurs des Tchagba d'ajouter.
<<Monsieur le sous-préfet, dites au chef Mobio qu'il y'a un nouveau chef à Songon-Dagbé. Et qu'il envoie quelqu'un vers ce chef pour lui annoncer la nouvelle du décès de son neveu.>>.
Ce qui offusque surtout le peuple de Songon-Dagbé, c'est l'entêtement de l'ex-chef à vouloir, selon eux, violer les principes coutumiers qu'il avait alors strictement appliqués les années de sa mandature durant.
<<Allons dans la vérité les Tchagba n'ont pas de règlement intérieur. Nous n'appliquons que le règlement intérieur des Dougbo.On n'a rien inventé.>>, s'est voulu formel, Lambert Asagou, guerrier de la génération Tchagba-Assoukrou.
À l'en croire, conformément à la tradition Atchan, "jamais le chef Magès n'a été informé de la nouvelle du décès du neveu du chef. À Songon-Dagbé, on ne sait pas qu'il y'a un décès'', a indiqué le membre de la nouvelle chefferie'>chefferie.
Même s'il n'occulte pas la volonté des Tchagba aux affaires à voir régner une symbiose entre les figures de proue des chefferie'>chefferies sortante et montante.
Pour des doyens de la génération sortante, qui sans langue de bois ont accusé, devant l'assemblée, leur camarade Hyacinthe Mobio d'instiguer la division entre les Tchagba, l'on doit admettre qu'à Songon-Dagbé que le règne des Dougbo est terminé.
Admis depuis le 31 décembre 2019, date d'expiration du mandat de leurs prédécesseurs, les Tchagba qui ont désigné à leur tête, Nangui Magès, sont, à en croire les villageois, combattus par le principal leader de l'équipe sortante.
Entre temps, les populations elles disent se reconnaître en leur nouveaux dirigeants, dont elles reconnaissent la légitimité et estiment que doit revenir la légalité.
Nous y reviendrons...
Jean Chresus
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Applique loi là, on va avancer. Le sous préfet, s'il n'a pas de blé faut payer pour lui.
"Palabres" INUTILES autour d'un SIMPLE cadavre..... Il y a certes quelques lois traditionnelles qui sont utiles pour la société moderne, mais il y a beaucoup de ces lois et règles qui continuent de retarder l'évolution de l'Afrique noire............... Voici la Chanteuse Allah Thérèse , morte, mais il "y a drap" au niveau de son lieu d'enterrement.
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