Côte d'Ivoire : Pour l'OIDH, le retrait d'Abidjan du protocole de la CADHP s'apparente à un recul démocratique
la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Arusha
Les autorités ivoiriennes ont pris la décision de retirer le pays de la déclaration de reconnaissance de la compétence de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) à la suite à la décision de la Cour de surseoir à l'application du mandat d'arrêt lancé contre le député de Ferkessédougou et la libération provisoire de ses proches.
Selon l'observatoire ivoirien des droits de l'homme (OIDH), cette décision de retrait d'Abidjan saper le couronnement de plusieurs années de plaidoyers initiés par les ONG de défense des droits humains à l’effet de rapprocher cette juridiction régionale des justiciables ivoiriens qui se sentiraient lésés dans leurs droits au niveau interne.
L’OIDH, estime que les multiplicités des recours ouverts aux personnes en vue d'assurer le respect de leurs droits, sont un gage d'une plus grande ouverture de l'Etat sur la protection des droits de l'homme en particulier, et sur la démocratie en général.
Ainsi cette organisation de la société civile affirme dans un communiqué dont copie est parvenue à KOACI que la décision de retrait, à quelques mois des échéances électorales de 2020, et au regard de la crispation du contexte socio-politique actuel, pourrait priver les citoyens de recours pourtant essentiels à la reconnaissance de leur droit.
"Elle s’apparente ainsi à un recul démocratique pour notre pays qui se veut un parangon en matière de respect des droits humains et de l’état de droit", fait-elle remarquer.
Aussi, l’OIDH estime, par ailleurs, ne pas comprendre Madame la Secrétaire d’Etat aux droits humains et ses tentatives de justification de cette décision de retrait, là où sa mission de promotion et de protection des droits de l'homme devrait plutôt l'amener à agir dans le sens de maintenir et accroître les acquis en matière de protection des droits de l'homme au niveau national et international.
Enfin, pour l'OIDH, après le douloureux passé de soubresauts sanglants et meurtriers que le pays a connus, les réflexes ne devraient pas être de restreindre les possibilités aux personnes de réclamer plus de droits et libertés à l'Etat, en l'obligeant à respecter ses engagements internationaux, surtout à l'orée des élections présidentielles d'octobre 2020.
Jean Chrésus
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Nous on dit à l OIDH que dans tous les indicateurs internationaux de libertés des hommes de la presse etccc la rci à super super progresse lol donc nous on dit à la cadhp kabato et on avance lol
Ce monsieur, c'est le " nanssigui" du RDR momifié qui te délirer ou quoi?
Dites à l OIDH que le président ouattara est trop respecté par tous se pères africain au sein de l ua aahahahah c est le président le plus panafricain... L' AGENDA 2063 est le schéma et le plan directeur de l'Afrique visant à transformer l'Afrique en puissance mondiale de l'avenir. Et à qui l Afrique à demandé de rédiger le projet ahahahahahahahah ado pissanssi à magni deh le président ouattara vous avez pas fini de la voir l Afrique à besoin de lui tu veux tu veux pas le barasseur on vous regarde même pas
Je comprends aussi pourquoi le trafic de drogue est en hausse, depuis l'avènement de ces "Djandjanmen" au pouvoir. Arrêtez de le truc, ça ne va pas avec vous.
Les États africains post-coloniaux ne sont pas fondamentalement prêts pour un régionalisme à l'occidental. il ne sert à rien d'aligner les institutions si elles n'ont aucun pouvoir coercition sur les États. Même Léa injonctions de l'Union Africaine ne sont respectés par les États que quand ça les arrange. Dans ce cas-si, l'histoire montre que cette cour n'est qu'une coquille vide juste là dans le symbolisme sans aucun pouvoir. Donc si elle veut se faire de la publicité par la CI, mieux vaut la quitter et passer à autre chose
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