Vote en 2015 à Abidjan

Et si le Coronavirus contaminait la Présidentielle d’octobre prochain ? Depuis l’annonce du possible report du recensement électoral, ils sont de plus en plus nombreux à s’interroger.

Et s’ils sont de plus en plus à s’interroger, à haut niveau, on prend de plus en plus cette hypothèse, au fil que le temps passe, au sérieux.

A l’évidence, dans l’obligation de suivre une ligne de conduite multilatérale face à la Pandémie, la Côte d’Ivoire voit moult de ses mécanismes institutionnels soudainement grippés du fait des adaptations contraignantes qui prennent au dépourvu ses calendriers.

Même si pour l'heure le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) reste pendu aux éventuelles conséquences de l'évolution de la maladie, le Pays entend vouloir bien faire, et pour ce faire, il pourrait se voir être contraint de tout reporter, même sa passionnelle Présidentielle.

« On s’y prépare, on aura peut-être pas le choix au regard des retards pris par l’épisode Coronavirus, mais pour le moment ce n'est pas encore sûr tout dépendra de comment ça va évoluer. », nous confie-t-on, sous entendant l'évoltuion de l'épidémie, discrètement du côté de la CEI, l’heure n’est pas encore à parler ouvertement.

Si on considère que les hostilités sanitaires ont réellement débuté le 11 mars dernier et une fin d’état d’urgence espérée au 15 mai prochain, 2 mois handicapants.

A supposer, à postériori, un (1) ou (2) mois de dispositions particulières d’après état d’urgence, mais toujours liées aux précautions du Coronavirus, nous voilà à 3 ou 4 mois de flottement qui pourraient, de fait, renvoyer la présidentielle à janvier ou février 2021.

Une prévision dans un scenario optimiste face au Coronavirus qui, même s'il évolue lentement, est encore au coeur de toutes les attentions positives comme négatives.

Amy Touré