Burkina Faso : Malgré la pandémie du coronavirus, les élections doivent se tenir à bonne date selon l'opposition
L’opposition politique du Burkina Faso a souhaité le maintien de la date des élections présidentielles et législatives malgré la pandémie du coronavirus qui a entraîné la suspension de certaines activités entrant dans le cadre de la préparation de ce double scrutin.
«L’Opposition a réaffirmé sa position qui est que les élections couplées présidentielle et législatives doivent se tenir en Novembre 2020, conformément à la Constitution, au Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique », a déclaré le Président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Mamoudou Hama DICKO.
« Aucun autre scénario n’est envisageable, et aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans des artifices juridiques permettant d’aller au-delà des mandats du peuple », a indiqué le principal conférencier.
En rappel,sur invitation du Président du Faso, l’Opposition politique avait participé à deux rencontres le vendredi 17 et le jeudi 23 avril.
Selon M. Dicko, le sujet à l’ordre du jour à la première rencontre était les élections de 2020, et le second sur le Covid-19.
A ces rencontres, l’Opposition a assisté aux exposés du Président de la CENI, du Directeur général de l’OFfice nationale d’identification (ONI), et des membres du Gouvernement.
Sur le premier sujet qu’est le double scrutin présidentiel et législatif de novembre 2020, le Président de la CENI a fait l’exposé de trois scénarii.
Le scénario fondamental est la reprise des opérations d’enrôlement et la tenue des élections à bonne date en tenant compte des dispositions de la Constitution qui stipule que : « Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause : la clause limitative du nombre de mandat présidentiel ; la durée du mandat présidentiel ; la nature et la forme républicaine de l’Etat ; le système multipartiste ; l’intégrité du territoire national ».
Dans les échanges, la CENI a dit qu'elle était capable d'organiser les élections à bonne date, a affirmé le Pr Dicko.
Mais, a-t-il poursuivi, l’organe électoral a relevé que si un retard quelconque est accusé, cela allait jouer sur certains aspects du Code électoral.
Et dans ce cas, elle aurait besoin que la classe politique fasse les modifications appropriées.
Selon l’opposition, il y a eu consensus sur ce point et il a été demandé à la CENI de transmettre aux deux composantes les points juridiques précis sur lesquels elle pourrait être amenée à solliciter la classe politique pour des aménagements du code électoral.
Boa, Ouagadougou
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