Les ivoiriens sont vraiment décidés à contourner les mesures arrêtées par le Gouvernement pour éviter la propagation du COVID-19. Malgré la fermeture des maquis et autres boîtes de nuits, certains fréquentes toujours ces endroits.

C'est du moins ce que nous ont rapporté des habitants de la Riviera dans la commune de Cocody où l'on enregistre, le plus grand nombre de cas de malades atteints du Coronavirus.

Nos interlocuteurs qui ont voulu garder l'anonymat de peur de se faire identifier affirment que des maquis et des boîtes de nuits ouvrent de jour comme de nuit dans leur quartier.

Selon eux, ces lieux sont bondés de monde même pendant les heures de couvre-feu.

Pourquoi ces maquis et boîtes de nuits connus du grand public sont ouverts alors que l'Etat a déclaré leur fermeture?.

Selon certains de nos interlocuteurs, ces ouvertures se font en complicité avec certains agents des forces de l'ordre moyennant des billets de banques.

Ils affirment que ce sont les agents des forces de l'ordre qui surveillent ces maquis et boîtes de nuits.

Vrai ou faux. 

L'un des responsables d’un de ces maquis dont nous avons joint par téléphone cet après-midi soutient que des personnes de mauvaise foi veulent ternir leur image.

«Depuis que l'Etat a décidé de la fermeture des maquis et boîtes de nuits notre "établissement" est fermé, tous nos employés sont au chômage technique, » s'est justifié notre interlocuteur.

Par ailleurs, nous apprendrons d'autres sources que la mesure de fermeture des maquis et boîtes de nuits n'est pas respectée à Yopougon.

Des nouveaux tenanciers de maquis auraient vu le jour dans cette commune. Des concessions sont transformées en maquis où de nombreux clients se côtoient chaque jour.

C'est pratiques sont également déplorées à Abobo, comme constaté par KOACI. Dans certains quartiers de la commune comme N'Dotré, où les forces de l'ordre n'ont pas facilement accès, des individus se bousculent dans les cabarets à la recherche d’alcool frelaté et de liqueur en sachets interdite depuis des années dans le pays.

Malheureusement ils ne se soucient même pas du danger qu'ils courent en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus qui sévit dans le pays.

Wassimagnon