Côte d'Ivoire : Amnesty exprime ses inquiétudes sur la capacité du CNDHCI à remplir son mandat en toute indépendance
Même si en Côte d'Ivoire, l'heure est au combat contre la bêtise et le Coronavirus, dans un son dernier rapport transmis ce mercredi à KOACI, l’Organisation Non Gouvernemental (ONG) en charge des Droits de l’Homme (CNDHCI), Amnesty International, exprime ses inquiétudes sur la capacité du Conseil National des Droits de l’Homme institution à remplir son mandat en toute indépendance.
Selon elle, les modalités de nomination des membres n’étaient pas établies par la loi. « ceux-ci pouvaient être révoqués et faire l’objet de poursuites pénales s’ils enfreignaient les règles de confidentialité, et les autres critères de révocation restaient flous », relève l’organisation.
Amnesty revèle que dans le cadre de l’Examen périodique universel, les Nations Unies (ONU) la Côte d’Ivoire s’est vu adresser des recommandations sur la torture, les conditions carcérales, l’impunité et les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.
« Elle a rejeté explicitement celles visant à protéger les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles, transgenres et inter-sexes (LGBTI) des violences et à dépénaliser la diffamation et l’outrage au chef de l’État.
En juillet, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes [ONU] s’est dit préoccupé par le climat d’impunité, l’absence dans le Code pénal de définition du viol et des autres formes de violences sexuelles, ainsi que l’absence de loi générale couvrant toutes les formes de violences liées au genre. Dans le même temps, le Comité des droits de l’enfant [ONU] a mis en lumière la fréquence des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants, ainsi que le problème des « enfants en situation de rue ».
Pour Amnesty International, les autorités ivoiriennes autorités ont restreint les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique alors que les tensions politiques s’accentuaient à l’approche de l’élection présidentielle de 2020.
« Les forces de sécurité ont eu recours à une force excessive contre des manifestations pacifiques, en toute impunité. Des militants politiques, des journalistes et des défenseurs des droits humains ont été arrêtés et détenus arbitrairement. De nouvelles lois ont mis en place de lourdes restrictions à l’exercice des droits fondamentaux, y compris à celui des droits des femmes », dénonce l’ONG.
Enfin, Amnesty souligne que, l’impunité prévalait pour les atteintes aux droits humains commises pendant et après l’élection de 2010, aussi bien par les sympathisants de l’ex-président Laurent Gbagbo que par ceux du président en exercice, Alassane Ouattara.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Les moutons ou rien que pensez vous de ce que Amnesty vient de publier? Hum; en bon résumé, cette organisation dit votre Dramane est un dictateur, un despote, un autoritariste. Sous Dramane le pays est devenu un état voyou, les lois que lui même a fait voter, sont bafouées par lui et consorts.
on prend acte mon cher @SRANBLE DEH et on lui demande de prendre toute sa place la politique du pays c'est pas elle qui la gere, elle peut comparer le traitement des gilet jaune en France ou des manifestant a hong kong avec la chine ,et du non respect du couvre feux, des infoxeur, des casseurs de centre medical. Amnsty allez parlé aux casseur comme vous savez tout, a ceux aussi qui respect pas le couvre feu au opposant qui encourage a casser le materiel d'enrollement!!!bien curieux de pas voiloir respect la confidentialité , quand tu veux participer aux affaire du pays sincerement
eh bien j'ai envoe de demander a cet Amnesty de comparer Alpha condé et son passage en force et son lot de dizaine de mort et ADO ????pas un mort moi je veux bien on vous regarde oh
On a compris. ON AVANCE revenez lundi.
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