Côte d'Ivoire : Filières café-cacao, des producteurs exigent le départ du DG du Conseil et annoncent une grêve dans les prochains jours pour dénoncer «sa mauvaise gestion »
Kanga Koffi, Président de l'ANAPROCI et Koné Moussa, Président de SYNAPCI exigent le départ immédiat d’Ibrahima Koné Yves actuel Directeur général du conseil café cacao.
Ils ont donné cette information à la presse aujourd'hui au cours d'une rencontre qui s'est tenue à la maison de la presse et ont par ailleurs annoncé qu'ils porteront plainte contre le successeur de Massandjé Litse Touré.
En plus du départ forcé du DG du Conseil café cacao, ces responsables de producteurs de café-cacao réclament le paiement immédiat du report de stocks de la campagne 2016-2017 d'un montant de 1,6 milliards de FCFA et le dédommagement des producteurs victime de cette mévente dans un bref délai.
L'ANAPROCI et le SYNAPCI exigent également la réalisation d'un audit Général de la gestion de la Parafiscalité et la mise en place d’un comité de pilotage indépendant du conseil pour la création de l’interprofession.
Ils souhaitent un appui systématique en fonction de la représentativité des faitières tel que stipule l’article 16 de l’ordonnance 481 portant création du conseil Café-Cacao et exigent enfin, le règlement dans un bref délai de toutes les autres problématiques de la filière café-cacao, faute de quoi, les planteurs observeront une grève illimitée.
Cette rencontre des deux responsables des structures de planteurs de café-cacao s'articulait autour du thème , «Gestion de la filière café-cacao. »
Kanga Koffi et Koné Moussa reprochent par ailleurs aux dirigeants du Conseil café-cacao, la gestion «opaque » de la sacherie brousse et des produits phytosanitaires.
L’Ordonnance 2011/ 481 à son article 16 Alinéa 4, stipule qu’il faut renforcer les capacités des organisations des producteurs.
Malheureusement, selon les deux conférenciers, depuis la création du Conseil café cacao aucun appui n’a été apporté aux organisations jusqu'à ce jour.
«Que la lumière soit faite sur les acquis et les gestions des producteurs issus de leurs épargnes, notamment, les gestions de SIFCACOP, COCO-SERVICE,...etc.) et sur la gestion des biens immobiliers, des parcs autos, sur la convention financière entre la société ivoirienne de raffinage (SIR) et la filière café cacao, » a précisé. M. Koffi.
Citant l’ordonnance 2011- 473 du 21 décembre2011 relatif à l’organisation des interprofessions des filières agricoles et l’ordonnance 2011 -481 du 28 décembre 2011 fixant les règles relatives à la commercialisation du café-cacao et à la régulation de la filière café-cacao, les deux conférenciers ont affirmé qu'il revient de droit aux organisations professionnelles agricoles de procéder au recensement de leurs membres producteurs en vue de justifier de leur représentativité pour la mise en place de l’interprofession de la filière café-cacao.
«Au regard du mépris et le refus de la Direction Générale du CCC de respecter la mise en œuvre des deux ordonnances qui consacre la réforme de la filière café cacao ; nous demandons que la lumière soit fais sur les 6 milliards décaissé et les fonds complémentaires pour le recensement, décidé unilatéralement par le conseil café cacao au détriment des faitières des producteurs de la filière café cacao, » a expliqué M. Koné.
Le sujet relatif au travail des enfants esclaves dans la filière café-cacao a été évoqué par les deux conférenciers du jour.
«Pour nous, il s’agit d’une question de scolarisation d’enfants et d’immigration mal gérées, Il est souhaitable de traiter cette question à l’aune de ces réalités et de cesser d’en faire un gisement d’opportunités. Le cacao ivoirien n’est pas produit par des enfants esclaves, » ont-ils déclaré.
Koffi et Koné ont révélé qu'ils ont été invités par le Cabinet KPMG pour donner leur avis sur la réforme et ses résultats et au cours de cette rencontre, ils ont attiré l’attention du Cabinet sur sa responsabilité en sa qualité de conseil et d’acteur essentiel dans le mécanisme de contrôle.
«KPMG devra veiller à l’intégrité des rapports qui sont diffusés sous sa signature mais en plus, il doit veiller à restituer les résultats de ses travaux aux opérateurs de la filière. Pour nous c’est un minimum de condition pour accepter les missions avec la Filières café cacao. Cette faiblesse dans la méthodologie a fait dire à certains que KPMG fait un travail pour servir d’argument aux dirigeants de la filière. En tout état de cause, nous notons un gaspillage des ressources de la filière qui commande un audit général, » a conclu Kanga Koffi.
Wassimagnon
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Vous voulez le départ de kone Ibrahima... mais vous voyez bien que c'est un rattrapé du rdr... donc un proche de dao le colérique haineux tribaliste et sectaire... attendez octobre et la fin du régime rdr pour voir le départ de ces gens là.. pour l'heure rejoignez la plate-forme des ivoiriens et leur lutte contre le tribalisme du rdr et ses rattrapés
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