Côte d'Ivoire : Abidjan, le 1er Président de la Cour d'appel de commerce plaide pour que la justice soit dotée «de moyens technique et financier qu'elle assume sa mission régalienne de protection
La session intensive relative à la formation sur le système judiciaire ivoirien a démarré aujourd'hui et prendra fin le 20 mars 2020, comme constaté sur place par KOACI au Siège de la CNDH sis à Abidjan-2Plateaux les Vallons.
Cette séance de formation vise à améliorer la compréhension du système judiciaire et son fonctionnement, par les acteurs de la société et les défenseurs des droits de l’Homme.
Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH-CI) a à l'occasion indiquée qu'il est important de connaitre les rouages du système judiciaire, ses différentes juridictions, les décisions de justice et les recours possibles, le mécanisme d’assistance judiciaire, l’arbitrage, la conciliation et la médiation, la coopération entre justice nationale et justice internationale entre autres.
Selon elle, au travers de cette formation, le CNDH souhaite faciliter le contact entre les acteurs du système judiciaire et ceux des organisations de la société civile.
«La justice est au cœur de l’égalité et de la dignité humaine. Le système judiciaire permet de sauvegarder l’Etat de droit, de protéger et promouvoir les droits de l’Homme, » a souligné la présidente du CNDH.
«Dans une société dotée d’un système judiciaire permettant de rendre la justice, l’accès à la justice se confond avec l’accès au droit et l’accès aux tribunaux. Tous les justiciables doivent pouvoir accéder au droit et aux tribunaux. Cette formation permettra d’approfondir la réflexion sur le respect des droits de l’homme, » a ajouté, madame Sangaré.
Il sera question au cours de cette session de faire l’examen du système judiciaire ivoirien en revisitant les mécanismes et instruments juridiques qui constituent le socle de l’activité judiciaire.
«Dans son architecture actuelle, (avant la finalisation des réformes en cours), la justice est, en Côte d’Ivoire, rendue en matière civile, commerciale, pénale et administrative par la Cour suprême, la Cour de cassation, le Conseil d’Etat, les Cours d’Appel en diverses matières, les Tribunaux de commerce et les Tribunaux administratifs, » a déclaré, Gnakadé Ladji Joachim, Directeur de cabinet, Représentant le président de la Cour suprême.
Il a annoncé que cette session de formation se veut une porte ouverte sur le système judiciaire ivoirien et constitue une exquise opportunité de familiarisation avec le monde judiciaire, pour en explorer les rouages en vue d’une plus grande proximité avec la justice, et une meilleure connaissance des mécanismes de protection des droits des citoyens et des peuples.
L’ouverture de cette session a été marquée par une conférence inaugurale sur le thème : « La justice ivoirienne face aux défis du respect des droits de l’homme » prononcé par le Président du Centre international du développement du Droit-Université des Lagunes, premier Président de la Cour d’Appel de Commerce d’Abidjan, Koumoin François.
Le magistrat hors hiérarchie a souhaité que tous comprennent que les Droits de l’homme garantissent la liberté et libère l’homme de la crainte et de la misère.
Selon lui, celui qui combat pour le respect des Droits de l’homme, combat pour protéger le don le plus précieux dont dispose tout citoyen, à savoir, l’humanité.
Il a plaidé pour que le juge entende le cri des justiciables et se tourne vers eux et il a le devoir de ne juger que conformément à la loi et seulement conformément à la loi et que les moyens technique et financier soient donnés à la justice pour qu’elle assume sa mission régalienne de protection des libertés individuelles en toute efficacité.
Wassimagnon
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De quelle justice parlez vous ?? Voulez plus de l argent du contribuable pour mieux faire la justice du gouvernement, pardon du rhpédé. Lol. Comble de la foutaise.
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