Côte d'Ivoire : À Yopougon «Je reste debout», un collectif lancé par les anciens détenus pro-Gbagbo et ex-combattants proches de Ouattara, voilà la mission qu'ils s'assignent
Les responsables du collectif "Je reste debout pour ma Patrie", devant les populations de Yopougon (Ph KOACI)
Ils ont décidé désormais de faire chemin ensemble pour une mission commune. Les ex-belligérants de la crise postélectorale de 2010 ont décidé de se donner désormais la main pour prôner la paix et la réconciliation.
Alors qu'ils sont affiliés au parti de Babily Dembélé, président du congrès ivoirien pour la développement et la paix (CIDP), les anciens détenus proches de Laurent Gbagbo et les ex-combattants proches de Ouattara viennent à Yopougon de lancer un collectif pour disent-ils prôner la paix et la réconciliation.
Le lancement de leur mouvement «Je reste débout pour la Côte d'Ivoire » s'est fait au baron de Yopougon hier samedi dans l'après-midi, comme constaté sur place par KOACI.
Devant monsieur Thierry Oka, émissaire du conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et d'autres invités de marques, Ouattara Ladji, a pour le compte des ex-combattants proches d'Alassane Ouattara affirmé que leur mission désormais reste la promotion de la paix et la réconciliation.
«Il n'y aura plus de feu dans ce pays. S'il y a des politiciens qui ont le malin plaisir de penser qu'ils peuvent allumer le feu et le contourner, ils ont menti. Parce que nous avons tout compris, nous n'allons plus faire souffrir nos parents et ce pays. Aujourd'hui nous ex-combattants pro-Ouattara et les ex-combattants pro-Gbagbo nous sommes devenus un. Nous demandons à tout le monde de nous accompagner pour mieux maîtriser cette campagne de paix et de réconciliation », a déclaré Ouattara Ladji.
Pour le compte des ex-détenus, Fred Kommel a, quant à lui, plaidé auprès du chef de l'Etat Alassane Ouattara pour que l'ordonnance d'amnistie prise le 6 août 2018 pour libérer certains proches de l'ancien président Laurent Gbagbo soit étendue aux autres prisonniers militaires.
«Cette décision courageuse et salutaire a permis la libération de Simone Gbagbo. En tant que chef de l'Etat, garant de la stabilité, lui demander pardon pour tendre une oreille attentive aux pleurs et aux souffrances des femmes qui sont encore en prison. Je voudrais qu'il le fasse au nom de la réconciliation et la Côte d'Ivoire », a affirmé celui qui dirige le mouvement «Je reste débout pour la Côte d'Ivoire », Fred Kommel.
Jean Chrésus
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Ouh la la... Paix et réconciliation... Ce sont des mots qui font toujours le buzz... On observe...
bonne initiative les frères. Tous pour la paix
Eeeh Allah, la chape de plomb qui empêchait nos frères d'en face de réfléchir a sauté ooohhhh!!!!. Allons y doucement en ne nous laissant pas emporter par l'euphorie de leur parole libérée!!!!!!. Comme dirais l'autre, la voie de la réconciliation vraie dépend desormais que de nous seuls. Vive la CI !!!!.
Moi, yé dis oh... Yé dis... Chez les animaux frontistes sauvages là même oh, la réconciliation c'est pour quand ? Votre candidat c'est qui ? Affi ? Une vipère simone ? un chien gbagba exilé ? Mr. Boycott ? En tant qu'observateur, je vous exhorte à vous dépêcher car c'est dans 7 petits mois... Leur programme là même oh ça sort quand ? Y'a un va-nu-pieds (de cette tribu) ici qui aime jouer au taré couillon comme ses ascendants dont je tairai le nom par pudeur et qui ne sait même plus dans quel sens se débranler... On observe...
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