Cedeao : Les députés priés de stimuler le projet de la monnaie unique dans leur pays
Le Président Mahamadou Issoufou (ph)
Le Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEDEAO), le nigérien Mahamadou Issoufou, a appelé les députés de la 5e législature du parlement sous régional à encourager leurs différents pays à adopter des politiques macroéconomiques qui permettront d'atteindre les critères de convergence pour l'adoption de l'éco-monnaie pour la région.
En se prononçant le 0) mars dernier lors de la séance inaugurale de la 5e législature du parlement de la CEDEAO à Niamey au Niger, le Président Issoufou a mis l’accent sur les enjeux de la monnaie unique dans la sous-région.
Pour le défi que chaque pays doit relever, l’hôte nigérien de cette session parlementaire a relevé que le projet de la monnaie unique constitue un chantier majeur de notre communauté.
Dans l’espoir que le projet ECO se concrétise, il a déclaré que « les parlements, qui contrôlent l’action des gouvernements, doivent encourager les Etats à mener des politiques macroéconomiques permettant de réaliser les critères de convergence nécessaires à la réalisation de cette ambition ».
Pour ce qui est des préparatifs de son pays pour adopter l’ECO, le Président Issoufou a laissé entendre que « Je crois pouvoir dire que le Niger est prêt pour le lancement de la monnaie unique en 2020. Il en remplit tous les critères depuis 2019 ».
Bénéfices attendus
Confiant de ce que la monnaie unique peut apporter un plus aux économies des pays de la sous-région, le Président nigérien a prédit que « Nos peuples veulent la monnaie unique car elle servira leurs intérêts. En particulier elle permettra de soutenir la croissance des économies de nos Etats en renforçant notamment les échanges intra-CEDEAO, échanges qui s’amplifieront avec la promotion des infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques, numériques, aéroportuaires, portuaires, autant de projets qui permettront à notre région de contribuer à la mise en œuvre de l’agenda 2063 , en particulier de la zone de libre-échange continentale africaine ».
En somme, Soulignons que L'institution monétaire ouest-africaine avait énoncé dix critères de convergence à remplir par chaque État membre pour la mise en œuvre de la monnaie unique, ECO, qui a finalement été approuvée par les chefs d'État et de gouvernement pour être lancée en 2020.
Certains des critères à atteindre par chaque État membre comprennent la réalisation d'un taux d'inflation à un chiffre à la fin de chaque année pendant au moins trois ans, un déficit budgétaire ne dépassant pas quatre pour cent du PIB, un plus de 10% des recettes fiscales de l'année précédente, des réserves extérieures brutes pouvant couvrir les importations pendant au moins trois mois.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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La majorité des pays de la UEMOA respecte bien ces critères. Mais bien entendu les pays non-UEMOA avec leur monnaie mal gérée et indiscipline notoire comme les anangos (et pourtant qui se plaignent) sont à la traîne... Si l'on veut attendre ces laggers, croyez-moi on ne réalisera jamais ce projet surtout quand les anangos viennent mettre politique là-dedans... On espère qu'après le départ de Ouattara quelqu'un pourra poursuivre l'oeuvre... On observe...
La Cote d'Ivoire de DRAMANE ne RESPECTE pas ces CRITÈRES....
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