Cameroun : Le gouvernement dément les accusations de HRW sur le prétendu massacre de Ngarbuh
René Emmanuel Sadi, ministre de la communication (Ph)
Dans un rapport intitulé, "Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste", publié le 25 février 2020, l’organisation Human Right Watch accuse les forces armées camerounaises " du meurtre de vingt-une personnes civiles dont une femme et treize enfants, dans une attaque armée menée le 14 février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest."
Face à ces accusations, René Emmanuel Sadi, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, dénonce un "bilan erroné de ce regrettable incident".
Le gouvernement camerounais assure que ces allégations d’Human Right Watch sont totalement fausses.
Pour Yaoundé, Human Right Watch s’illustre par la " mauvaise foi" et tente par cette démarche, "à porter atteinte à l’image du Cameroun et à la stabilité de nos Institutions. "
Au lendemain du meurtre des civils à Ngarbuh, Yaoundé avait déploré un "malheureux incident" survenu lors d’une opération se sécurisation de l’armée qui a causé la mort de cinq personnes dont une femme enceinte.
Le chef d’Etat camerounais avait d’ailleurs prescrit l’ouverture d’une enquête.
Devant le conseil des droits de l’homme de l’Onu, le ministre camerounais des affaires étrangères a également évoqué "cinq morts".
Cameroon Bashing
Pour le gouvernement, la méthode de recherche de Human Right Watch est sujette à caution.
" Human Rights Watch ne dispose d’aucune preuve matérielle susceptible d’étayer ses affirmations, au regard de la vacuité des données présentées à l’opinion à partir des éléments ne reposant sur aucune investigation sérieuse. Il est loisible pour tous de constater que le rapport de cette ONG, par ailleurs coutumière des accusations gratuites contre le Cameroun, est articulé autour de prétendus témoignages du reste non authentifiés, inspirés par des sources généralement non identifiées dont personne ne peut certifier la fiabilité", a précisé René Emmanuel Sadi.
De nombreux medias locaux ont dénoncé la partialité de Human Right Watch. Certains articles de presse ont mis à nu les conversations et des preuves irréfutables établissant des liens entre d’une part, Ilaria Allegrozzi, présentée comme chercheuse senior au sein de l’ONG " Human Rights Watch ", -auteur du rapport biaisé incriminant les forces armées Camerounaises, et d’autre part, de nombreux terroristes sécessionnistes qui mettent régulièrement à sa disposition et à sa demande, depuis le début de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des photographies, des vidéos, ainsi que des informations sur leurs diverses abominations, afin que celles-ci servent plutôt d’arguments à charge contre nos Forces de défense et de sécurité.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Je n'ai jamais vu un gouvernement d'une colonie Française(appelé pays indépendant) d'Afrique qui a une fois accepté des accusations .....
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