Côte d'Ivoire: En 2019, 1636 personnes étaient en détention préventive injustifiée selon un rapport
Présentation du rapport ce vendredi à Abidjan (ph KOACI)
Trois ans après avoir entamé un projet de lutte contre la détention préventive injustifiée dans dix prisons du pays, l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT-CI) et le FIACAT ont procédé vendredi à la restitution des résultats, en présence de nombreux partenaires comme l'union européenne, l'agence française de développement, et l'OSIWA.
C'est à travers un atelier de capitalisation tenu du jeudi 23 au vendredi 24 janvier à Abidjan, et regroupant plus de 132 participants issus du secteur pénitentiaire et judiciaire, et des visiteurs de prison bénévoles, que les résultats ont été présentés officiellement.
Au bout de 192 visites effectuées dans 10 prisons du pays, 1636 détenus en détention préventive injustifiée ont été enregistrés au 31 octobre 2019. Fort des actions de plaidoirie, 25% des détenus ont obtenu une décision de justice, 40% ont vu leurs dossiers traités par les juridictions, et la situation de 35% d'autres détenus a été saisie par des avocats afférents.
Dans cette dynamique, au premier jour de l'atelier les débats relatifs au projet, animés par le rapporteur spécial sur les prisons en Afrique de la commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), et le directeur des affaires civiles et pénales de Côte d'Ivoire, ont porté sur les conditions de détention, les droits des détenus, le rôle de la société civile dans le monitoring des lieux privatifs de liberté et les mécanismes régionaux de protection des droits humains.
Au deuxième jour, pour mieux examiner la politique pénale en Côte d'Ivoire en mettant en relief ses forces et faiblesses, Bénédicte Fischer maître assistante en droit public à l'université de Grenoble en France a présenté une étude sur le thème " Presumé(e) innocent(e)? Étude sur la détention préventive en Côte d'Ivoire".
Se prononçant au terme du projet, le coordinateur juridique de l'ACAT-CI Kouadio Michel s'est dit satisfait du bilan. "Le bilan est acceptable. Aujourd'hui le projet nous a permis de créer une synergie d'action entre les différents acteurs majeurs de la chaîne pénale" s'est il expliqué.
Annonçant à la fin la reconduction du projet, fort d'une belle expérience aux résultats probants dans certains cas, Assohou Winceslas pca de l'ACAT-CI s'est par ailleurs livré sur l'élargissement du plan d'action de l'ONG, à savoir une insertion professionnelle des détenus.
Adriel
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Voilà encore des dégâts du régime... allons-y a une réconciliation vrai et non dans la bouche comme le fait Ouattara car lui lorsque sa va commencer il est toujours le premier à partir et laisser la population et ses propres militants dans les cendres de ses dérives...on gouvernement qui ment et ose insulter plus de 200 évêques et archevêques ko: y’a pas prisonniers politiques en CIV225... Sidi Touré quand on t’envoie il faut s’avoir t’envoyer toi un farfelu parvenu que tu sois... tous des menteurs au RHDP... pfff!!! Que Dieu veille sur la CIV225 et toute sa population...
Le mokochi-mytho vous enverra un de ses petits maliens ou burkinabè d'Agboville, de Béoumi ou de Dimbokro ânonner que dans la bananeraie ( de la république bananière) on ne torture pas et qu'il n'y a pas de prisonniers politiques.
Comment des Chrétiens comme ceux qui se disent de ACAT-CI peuvent exporter de telles légèretés et malhonnêtetés sur la place publique. Incroyable... Qui appellent-ils détenus injustifiés ? J'aimerais bien voir leur méthodologie de mythomanes rt incultes. Les pouvoirs publics peuvent détenir des personnes pour besoin d'enquête car parfois il y'a des suspects pour des crimes et cela peut prendre un leu de temps pour boucler l'enquête les concernant avant le procès. Même aux USA cela arrive. Même en France... Alors ? Vous voulez juste salir un pouvoir mais faite-le intelligemment et factuellement...
Si ces personnes ont mérité la détention préventive il est ou le problème?
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