Côte d'Ivoire: Racket et Corruption, Ange Kessi: « Pourquoi nous sommes plus exigeants et regardants envers nos forces ?»
Le commissaire du gouvernement, le contre-amiral Ange Kessi Kouamé partage ce lundi via internet sa vision sur le racket et la corruption.
Deux fléaux qui minent la société ivoirienne et auxquels s’adonnent des éléments des Forces de l’ordre. En 2019, plusieurs hommes en tenue ont été traduits devant le Tribunal Militaire d’Abidjan pour des actes de racket et de corruption.
Selon le chef du parquet militaire, être des forces de l’ordre, c’est s’engager pour donner sa vie pour sauver celle des autres et leurs biens, c’est penser d’abord aux autres avant de penser à soi.
Donc si vous n’avez pas la même vision, si vous ne partagez pas les mêmes sentiments, il vaut mieux ne pas rentrer ou rester dans le corps.
« Si nous sommes plus exigeants et plus regardants envers nos forces, c’est parce que nous voulons que nos hommes donnent le bon exemple », confie-t-il avant de poursuivre: « La vocation du métier des armes, c’est être propre avant d’exiger que les autres soient sans reproche. On ne peut pas être sale et demander la propreté aux autres.La lutte contre la corruption est semée d’embuche, de peau de banana, souvent on part ensemble et on se retrouve seul, abandonné par ses compagnons de lutte mais s’il n’y a personne avec vous, il y’ un être suprême qui vous accompagnera et vous guidera jusqu’au bout. »
Ange Kessi rêve d’une Côte d’Ivoire sans racket, car pour lui, si le rêve de Martin Luther King s’est réalisé 20 ans après sa mort, il espère que tôt ou tard le sien se réalisera.
« Je ne suis pas Martin Luther King, et je n’ai pas prétention à l’être. Je ne suis qu’une petite personne qui souhaite seulement que nos frères d’arme comprennent qu’une Côte d’Ivoire sans racket est plus forte avec une armée respectée qui a le soutien, le dévouement et la considération totale de son peuple », souligne le commissaire de gouvernement.
Enfin Ange Kessi soutient que, dans la lutte contre le racket, la corruption et le détournement; fléaux de la mal gouvernance, les forces de l’ordre doivent constituer le dernier rempart, le mur infranchissable qui peut bouger mais ne doit absolument pas s’écrouler.
« Nous devons coûte que coûte résister aux troubles sociaux et aux tentatives démoniaques. La lutte continue », a-t-il conclu.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
oui il faut que tout le monde comprennent que le bordel le garbadromme refondus zouglou , Yazoo , ou des patriote humiliaient des officier c'est fini !!la republique point trait lol !!!!
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire