Des officielles au sommet de Lomé (ph)

Le sommet international des chefs d’Etat qui est à son deuxième jour à Lomé au Togo veut fédérer les énergies pour une lutte efficace contre le trafic et la consommation des faux médicaments en Afrique. Prennent part à ce sommet, du 17 au 18 janvier 2020, les Présidents Yoweri Museveni de l’Ouganda, Macky Sall du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo.

L’Initiative de Lomé est un appel de dirigeants africains, comme l’élan d’une première étape d’un programme plus large visant à assurer un accès à des médicaments sûrs et efficaces à tous leurs citoyens.

Il marque la détermination des chefs d’États à lutter contre un commerce assassin qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année et finance la criminalité transnationale et le terrorisme. D’autres pays africains sont encouragés à se joindre à l’Initiative, et c’est l’ensemble de la communauté internationale qui doit se mobiliser.

A la fin du sommet, il est prévu la signature d’un accord international criminalisant le trafic de faux médicaments pour le bien-être et l’avenir des populations africaines. Placée sous l'égide de la Fondation Brazzaville, une ONG indépendante basée à Londres, l’initiative est d'inciter d'autres Etats à apporter une « réponse collective à cette crise panafricaine ».

La signature de l’accord permettra entre autres d’introduire rapidement de nouvelles législations visant à criminaliser le trafic de manière harmonisée, de signer et ratifier la Convention Medicrime et la Convention de Palerme contre la criminalité transnationale organisée et de mettre en place des mécanismes afin d'assurer l’application rigoureuse de la nouvelle législation pénale au niveau national et une coopération renforcée entre les parties.

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En parlant de l’initiative qui est prise sur le contient pour lutter contre les faux médicaments, le Président togolais, Faure Gnassingbé, a rappelé dans son discours d’ouverture du sommet que « c’est la première fois que nous africains, nous emparons nous-mêmes problème des faux médicaments et de leur trafic ; un fléau dont notre continent est la première victime et dont les conséquences sont dramatiques pour nos populations ».

En vue de rendre efficace la lutte contre les faux médicaments sur le continent, Gnassingbé a annoncé que « nous avons décidé de mettre en place les structures et les législations nécessaires pour endiguer ce trafic et en criminaliser les différentes formes ».

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les médicaments "falsifiés ou de qualité inférieure" provoquent chaque année la mort de plus de 100 000 personnes en Afrique. Ces personnes meurent pour avoir fait confiance à de faux médicaments.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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