Côte d'Ivoire: Le coursier faisait des retraits frauduleux sur le compte de son patron pour des fins personnels
Le suspect
« La confiance n’exclut pas le contrôle », dit l’adage et ce n’est pas Mr WGM qui nous dira le contraire. Ce dernier a constaté que des retraits frauduleux ont été faits sur son compte. Cette action n’est que l’œuvre de son coursier et homme de main de son épouse.
Etant un homme très occupé, il est dans l’incapacité de se déplacer pour des opérations, sollicite donc de temps en temps l’aide de son épouse tout.
Le coursier était censé apporter à sa femme la carte bancaire afin qu'elle puisse faire des opérations. Alors que AAC partait exécuter cette course il profite pour subtiliser le code de son patron et procède à deux retraits d’un montant de montant de global de 2.850.000 soit environ 4 350 euros.
Madame WGM qui a une confiance totale à AAC lui confie les opérations bancaires de son époux. Mais un jour il reçoit un virement important et décide lui-même de se rendre à sa banque pour en effectuer le retrait.
Mais il n'y arrivera pas même après plusieurs essais. Il consulte alors son compte et constate que plusieurs retraits ont été effectués à partir de sa carte magnétique. Seulement, il est persuadé de n’avoir pas utilisé sa carte aux dates de retraits révélées par la banque. WGM veut savoir ce qui s’est passé et surtout que le coupable soit arrêté. Il se rend dans les locaux de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour une plainte.
L’enquête est ouverte par la plateforme, et l’exploitation des éléments de preuves avec l’aide du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), permet d’identifier clairement l’auteur de ces transferts non autorisés par le plaignant. Ce n’est autre que le nommé AAC. Ce dernier est interpellé par la PLCC et interrogé. Sans trop de difficultés au vu les circonstances, il admet avoir effectué ces transactions frauduleuses.
Pour sa défense, il prétend avoir dérobé cette somme pour payer les frais médicaux de sa mère malade. Une justification qui ne convaincra pas la PLCC, qui ordonne son transfèrement devant le parquet d’Abidjan.
Suspecté de vol suivi de retraits frauduleux sur un compte bancaire, AAC devra répondre de son acte devant les autorités compétentes.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Il faut quand meme réfléchir de fois avant de voler ou tricher.
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