(Ph) Yopougon ce mardi 14 janvier

Ce mardi matin à Yopougon, commune dans le nord ouest du district d'Abidjan, les habitants se sont réveillés dans une grande difficulté pour circuler et s'affairer à leurs taches quotidiennes. En cause, une grève des taxis communaux et des mini cars de transports en commun communément appelés gbakas, pour dénoncer des taxes institutées par la municipalité et jugées exorbitantes. 

Comme constaté sur place par Koaci, régnait dans les principales artères de la commune de Yopougon ce mardi tôt le matin, un grand de nombre de personnes dans le désarroi. En bordure des routes comme dans les gares, tous affichant la même peine. Impossible de repérer les moyens habituels de locomotion !

À l'origine de cette nouvelle situation désagréable pour la population , une grève des taxis communaux et des gbaka pour dénoncer de nouvelles contraventions instituées par la mairie. Lesquelles contraventions vont jusqu'à sanctionner le défaut de secours de 1er soin, et le défaut d'extincteur à des prix jugés exorbitants oscillant entre 10.000 et 50.000 frs cfa. 

Prenant alors fait et cause contre ces mesures spéciales du Maire Gilbert Kafana, s'exprimée l'association des chauffeurs et syndicats de transport dans une note. "Nous présidents des transporteurs et syndicats de chauffeurs, vu les contraventions émises par la police municipale, demandons un arrêt de travail de 48heures à partir du mardi 14 janvier".

"C'est vraiment regrettable cette affaire, certains n'ont pas pu carrément se rendre au boulot. D'autres ont dû débourser le triple du transport habituel pour s'y rendre" ont commencé par décrier plusieurs. 

Quant à la mairie de Yopougon dans cette affaire, elle s'est contentée de produire une copie de la loi 2015-101 du 18 février 2015 portant organisation de la police municipale, et citant en son article 03: Sans préjudice de la compétence générale de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, la Police Municipale est chargée, sur toute l'étendue du territoire communal, de l'exécution des mesures de police en matière de maintien du bon ordre, de la sûreté, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publics.

À cette heure donc, subsite la difficulté de se déplacer dans la plus grande commune d'Abidjan. Des échauffourées auraient par ailleurs été signalées entre la police municipale et des associations de transporteurs dans certains quartiers. 

Adriel