Côte d'Ivoire: Songon-Dagbé, tabassé et en voie d'être exproprié de son bien domanial, un propriétaire terrien pointe du doigt un agent d'affaires judiciaires et un topographe
Léonard Mgbesso qui estime avoir été tabassé (Ph KOACI)
Un conflit foncier opposant le dénommé Léonard Mgbesso Mgbesso, chef de la famille Godouman et son frère aîné depuis 2016, sur une parcelle familiale d'une superficie de plus de 4 hectares dans le village de Songon-dagbé (commune de Songon), a failli coûter au premier cité la vie, le dimanche 12 janvier 2020, apprend KOACI auprès de la victime.
Léonard Mgbesso Mgbesso, Tchaman de Songon-dagbé et membre de la chefferie montante dit avoir été tabassé par trois individus suite à des échanges houleux sur la propriété de la parcelle.
La victime qui dit craindre pour sa vie, relève que l'incident survenu, fait suite au lynchage de son fils aîné le jeudi 9 janvier dernier avec extorsion de la somme de plus d'un million de francs (1500 euros) par la même bande de personnes.
«Avec le lynchage de mon fils le jeudi 9 janvier 2020 par des personnes qui ont confirmé avoir été envoyées par Abdoul Ouedraogo, un opérateur économique burkinabé en complicité avec mon frère aîné Mobio et mon ex-conseiller juridique, Maître Bakayoko, agent d'affaires judiciaires et l'agression que je viens de subir moi même ce dimanche matin sur le site à conflit dont je demeure le vrai propriétaire au regard de la loi, je peux dire que ma vie est en danger. », a confié le propriétaire terrien.
À l'origine du conflit, un procès verbal de conseil de famille établi par la chefferie sortante dudit village et qui aurait donné droit de gestionnaire de biens communautaires de la famille Godouman à Mobio Christophe. Lequel aurait autorisé le lotissement du site familial préalablement loti, rapporte le plaignant.
Au bord du précipice, Mgbesso Mgbesso qui souhaite que force reste à la loi, s'étonne surtout que sa plainte en justice, avec un soit transmis en date du 21 décembre 2019 déposé à la brigade de gendarmerie de Songon-Agban, soit restée sans suite à ce jour.
Ayant émis un deuxième soit transmis en vue de permettre à la justice de suivre son cours et faire comparaître ses agresseurs et leurs acolytes, Léonard Mgbesso en appelle à l'intervention des autorités gouvernementales et locales en vue de faire triompher la justice et préserver les droits domaniaux des villageois, dans cette partie du district d'Abidjan où la croissance économique est d'autant plus ressentie.
Jean Chresus
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Je ne supporte pas ce genres de pratiques. C'est vrai que j'adore lancer les pandés et kakatos mais je ne supporte pas les brimades... C'est plutôt les faibles qui recourent à ces pratiques... Je déplore. Et je m'insurge... Restons civilisés et voilà pourquoi dans un pays civilisé il existe des lois et une autorité publique.
@peace je souscris à tout ce que tu as dis mais pourquoi l homme noir est mauvais comme ca ton propre frère est dedans va t on encore restez assi accuser les blanc ou je ne sais qui y a t il un chef de village et des villageois si y a une révolte légitime la voilà pas celle de sor ou autre bande de con...africain levez vous ! ! ! ! !
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