Côte d'Ivoire : Fonction publique, chauffeurs, personnels techniques de la communication, personnels administratifs… en grève à compter du 15 janvier pour une semaine
Ibrahim Ouattara ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Après avoir adressé deux courriers en 2019 aux autorités ivoiriennes, l'un le 7 octobre au ministre de la Fonction publique et l'autre en date du 4 novembre au Premier ministre, qui sont restés sans suite, le Collège des Secrétaires généraux des syndicats membres du Mouvement action contre la grande injustice sociale au sein de la Fonction publique (MACCGI) annonce une grève de sept jours qui débutera le 15 janvier prochain pour prendre fin le 23 janvier.
Ibrahim Ouattara, Président du MACCGI a donné l'information à KOACI au cours d'un entretien précisant au passage que les 18 syndicats initiateurs de ce mouvement d'humeur revendiquent plusieurs points, notamment l'institution d'avantages spécifiques au bénéfice des emplois de la Fonction publique qui sont arbitrairement exclus, l’extension du bénéfice de l'indemnité de logement aux fonctionnaires et agents de l'Etat exclus.
Le Collège des Secrétaires généraux revendique également l'instauration de primes au sein des départements ministériels dont les fonctionnaires et agents qui ne bénéficient pas, le rapport des sanctions abusives prises contre les syndicalistes des ministères en charge de la Construction et des Affaires étrangères enfin la création d'un profil de carrière pour les personnels qui sont exclus du bénéfice de cette opportunité légitime de promotion.
Ce sont environ 50 mille fonctionnaires qui sont concernés par cette grève de sept jours que compte faire le MACCGI dans les prochains jours.
Selon le Président, le Mouvement a été créé pour combattre, les injustices sociales qui perdurent au sein de la Fonction publique et qui sont de trois ordre. Il s'agit de l'exclusion de certains emplois au bénéfice des avantages spécifiques, de l'exclusion de certains emplois du bénéfice de l'indemnité de logement et l'exclusion des personnels de certains départements ministériels du bénéfice des primes.
Ibrahim Ouattara affirme que ces trois types d'exclusion créent de grandes disparités dans les traitements des fonctionnaires et agents de l'Etat et favorisent une situation sociale et professionnelle très difficile chez ceux qui sont tenus à l'écart.
Il a pris l'exemple des personnels sans profil de carrière, les gardes de sous-préfecture qui sont jusqu'à la retraite exclus du bénéfice de la promotion à un grade supérieur. Cette situation révèle une grande injustice sur laquelle l'on ferme les yeux, a déploré, M. Ouattara.
Le Président a par ailleurs indiqué que les ministères en charge de de la Construction et des Affaires étrangères violent la liberté syndicale en prenant des sanctions abusives contre certains syndicalistes dont le seul tort est de revendiquer un mieux-être.
«Les démarches menées depuis de longues années par les syndicats sectoriels auprès des autorités compétentes sont restées infructueuses. L’état semble s'accommoder d'une politique discriminatoire qui sacrifie une partie de ses travailleurs, » explique Ibrahim Ouattara.
Enfin, il faut noter que les bénéficiaires de ces revendications qui sont de divers types sont nombreux. Il s'agît des professionnels de l'action culturelle, des personnels techniques de la communication, des personnels administratifs, les chauffeurs.
Les ministères bénéficiaires sont également nombreux. Il s'agit du ministère de l'agriculture et du développement rural, du ministère du Tourisme et des loisirs, du ministère de l'environnement et du développement durable, du ministère de l'hydraulique, d’une partie des fonctionnaires et agents du ministère de l’emploi et la protection sociale.
Wassimagnon
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Peacetiole voilà ta république vue d en bas ooo. Pas besoin de nasa, en plus une vue nocturne, lol. Les réalités sont vivante. Pfff
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