Côte d'Ivoire: Face aux événements en cours dans le pays, la PSCPD s'inquiète pour la région de Gbêkê
Doumbia Soumaila coordinateur de la PSCPD Jeudi à Bouaké (ph KOACI)
Suite à la déclaration survenue le 20 Décembre 2019 concernant l'interdiction de manifestions sur toute l'étendue du district d'Abidjan jusqu’en début 2020, annonce faite par le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, alors que le lendemain 21 Décembre 2019 un meeting était programmé par la Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), la Plateforme de la Société Civile pour la Paix et la Démocratie (PSCPD), à travers coordinateur Doumbia Soumaila appelle, ce Jeudi 26 Décembre par le biais d'un entretien avec KOACI, chacun des camps à la retenue en vue d'une consolidation durable de la paix en Côte d'Ivoire et surtout à Bouaké.
Deux jours après ces événements comme relayé par précédents articles de KOACI datant du Lundi 23 Décembre dernier, un mandat d’arrêt international a été lancé contre Guillaume Kigbafori SORO par la justice ivoirienne pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national; pour détournement de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliards de fcfa. Il a été constaté ce jour, l'arrestation de 15 de ses partisans dont des députés proches de l'ancien PAN qui étaient réunis au siège de Générations et Peuples Solidaires (GPS).
La PSCPD basée dans la région du Gbêkê, région qui a été profondément sinistrée par la longue crise qu’a connue le pays, s’inquiète tout comme la plupart des populations ivoiriennes et appelle tous les acteurs à tirer les leçons des crises précédentes, au regard de cette situation et vu l’espace démocratique qui serait en train d’être affecté.
Selon Doumbia Soumaila, coordinateur de la PSCPD comme confié à KOACI, ces évènements viendraient perturber le climat politique ivoirien à moins d’un an de l’élection présidentielle. Pour lui, « cela se traduit par une radicalisation des différents camps politiques et une virulence des discours, des déclarations des acteurs politiques. Tout ceci pourrait influencer négativement le processus électoral qui engrangeait des acquis considérables et mettre en mal la cohésion sociale et la réconciliation.»
Poursuivant, le coordinateur invite le gouvernement et la classe politique ivoirienne « au respect des règles démocratiques, garantir les Droits et les libertés de tous les citoyens et personnes vivant en Côte d’Ivoire consacrés dans la constitution ivoirienne, la charte Africaine pour la Démocratie, les élections et la gouvernance ainsi que le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Créer un environnement propice à la tenue d’élections transparentes, impartiales, inclusives et crédibles gage d’une stabilité durable en Côte d’Ivoire. Œuvrer dans le sens de la cohésion sociale et la construction d’une paix véritable. Favoriser le dialogue dans toutes les situations afin d’aboutir à un dénouement heureux afin de garantir la tranquillité dans le pays et la région de Gbêkê en particulier.»
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké
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