Gambie: Ce qui se passerait si Barrow démissionne
Adama Barrow (ph)
Les appels des gambiens en direction de leur Président, Adama Barrow, pour qu’une nouvelle élection présidentielle soit organisée peuvent être entendus si le concerné tient à honorer sa promesse en 2016 mais dans les faits et dispositions légales ne pourront pas automatiquement déboucher à une nouvelle élection.
S’il arrive que le Président Barrow démissionne en janvier 2020 après sa promesse de trois ans de pouvoir, il y aura une vacance de pouvoir dans le pays. Dans ce cas de figure, la Constitution a prévu certaines dispositions.
L'article 65 de la Constitution ne prévoit pas l'élection en cas de démission du Président. Cet article stipule que si le poste de Président devient vacant, le vice-président ou s'il n'y a pas de vice-président en poste à ce moment-là, le président de l’Assemblée nationale assume le poste de Président pour le reste du mandat de l'ancien président.
Au cas où le Président démissionne et qu’il doit y avoir une élection présidentielle dans les 90 jours, la Constitution devra être modifiée et cette dernière éventualité devra être approuvée par l’actuel Président.
L’option du referendum est à ne pas exclure mais elle devra suivre certaines dispositions. Si l'Assemblée nationale adopte un projet de loi et si ce dernier ne satisfait pas le Président, il devra être renvoyé à l’Assemblée qui le renverra à son tour à la Commission Electorale afin de le soumettre à referendum.
A l’origine du dilemme devant lequel Barrow se retrouve aujourd’hui, rappelons qu’il avait promis en 2016 en tant candidat unique de la coalition de l’opposition de quitter le pouvoir après un mandat de trois ans. Barrow est arrivé au pouvoir avec le soutien de sept partis politiques et de trois candidats indépendants. L'accord de la coalition accordait au Président un mandat transitoire de trois ans, au terme desquels il devait céder la place et organiser de nouvelles élections auxquelles il ne se présenterait pas.
La fin des trois ans se profilant à l’horizon (19 janvier 2017- 19 janvier 2020), ses compatriotes regroupés dans le mouvement « Three years Jotna » ‘Trois ans c’est assez’ ont manifesté le lundi dernier à Banjul pour lui rappeler qu’il doit tenir sa parole et quitter le pouvoir.
Devant l’insistance de cette demande, Dou Sanno, l'un des conseillers de Barrow, a déclaré que le Président décevrait la nation s'il accepte de démissionner.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Ce qui est dit est dit... Des gens cherchent palabres où y'en n'a même pas... Pour commencer quelle idée même de dire qu'on va faire juste 3 ans au pouvoir et démissionner. Dans le temps d'une nation, 3 ans c'est comme 3 jours... Bon, maintenant ce qui est dit est dit.. Je m'empresse de dire à ne surtout pas confondre avec le cas ivoirien où le chien galeux (bt) gbagba a juré détruire et a détruit le pays à son départ.. On observe...
Barrow ne fait pas comme l'assassin de la démocratie ivoirienne... dao le colérique haineux tribaliste et sectaire Phd EN MENSONGES OPTION RATTRAPAGE ETHNIQUE ET VIOLEUR DE CONSTITUTION... respecte ta parole.. c'est ce qui fait un homme..
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