Côte d'Ivoire: À Bangolo, suite au décès d'une jeune fille, un chef de village accusé de pratiques occultes, crise au sein de la chefferie, un député à la rescousse
Simon Doho et les autorités préfectorales après une rencontre avec les deux camp rivaux du village de Diaplean à Bangolo (Ph KOACI)
Depuis quelques jours, Diaplean, un village de la sous-préfecture de Beoué Zibiao dans département de Bangolo est en proie à une crise.
Le décès de Dominique, une jeune fille de 27 ans a été mal appréciée par les parents de cette dernière et une partie de la population du village qui accusent Simon Gbaho, le chef de village d’être à la base de cette mort.
Accusant la chef de village de Diaplean d’avoir par des pratiques occultes ôter la vie à Dominique, une partie de la population du village a choisi de saper l’autorité de leur chef de village plusieurs jours, apprend KOACI de sources concordantes.
Une situation qui a plongé le village de Diaplean dans une grave crise au sein de la chefferie depuis un mois. Des violents affrontements qui ont découlé de cette situation ont fait plusieurs blessés dans le village.
École fermée, marché paralysé, des marches de protestation ont été organisées pour réclamer la destitution du chef du village Simon Gbaho.
Un front de destitution de ce dernier va être mis en marche pour en découdre avec le présumé coupable.
Plusieurs actions de vandalisme menées pour obliger le chef village à rendre sa démission. La chefferie du village n’est pas restée en marge de cette crise. Dans le foulé, un nouveau chef a été nommé par Maurice Gbohouo Glarou, président de la mutuelle de développement dudit village et 2e vice-président du conseil régional du Guemon.
Une nomination qui au constat a été rejetée par le chef du village en fonction qui affirme que le Vice-Président du conseil régional du Guemon voudrait sa peau du fait de ne l'avoir pas soutenu lors des dernières élections locales.
Une ambiance très tendue qui a suscité la médiation de Simon Doho, député de la circonscription du grand Zibiao.
Ce dernier s'est rendu dans la localité le weekend dernier pour appeler les deux parties au calme et à la retenue.
Suite à l'exposé des deux parties rivales, le député Simon Doho a appelé ses parents au calme pour éviter de créer une situation de profonde crise.
Il a expliqué à ses hôtes que la procédure de destitution d’un chef de village répond à des textes.
«Le chef de village est la continuité de l'état ivoirien et à cet effet il bénéficie d'un arrêté signé par le ministère de l'intérieur. Son débarquement doit suivre un processus administratif auprès de ses mandants. Seul le préfet, garant des institutions de la république dans le département peut destituer le chef si les faits que vous évoquez sont avérés par la justice que vous avez saisi », a-t-il dit.
Enfin, Simon Doho a appelé la jeunesse de Diaplean à faire preuve de maturité et de ne pas se laisser manipuler par leurs aînés politiques.
Jean Chrésus
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La sorcellerie,le fléau le plus dangereux et qui n'est pas inquiété par une procédure judiciaire circonstancielle. Donc les sorciers font des dégâts oh ils font des dégâts,des dégâts graves que vous ne pouvez imaginez. EXEMPLE: sorcier qui n'a jamais pieds à l’école photocopie ton diplôme en sorcellerie pour l'envoyer dans leur monde spirituel pour t'empêcher d'avoir du travail avec tous les efforts que tu as eu à conjuguer(les 2KPI, T.D,mémoire de fin d'année) pendant tes années académiques. Et c'est ça l'Afrique. Vivement qu'on donne une petite autorité à KRASSO pour régler ça un peu.
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