Côte d'Ivoire: JUMIA, 120 personnes disent avoir été licenciées abusivement, elles dénoncent la complicité de l'inspection du travail
Jean-Roche Yomi, secrétaire général du Sntesci et ses amis licenciés de Jumia-CI à Yopougon devant la presse (Ph KOACI)
Plusieurs anciens agents de l’entreprise Jumia, spécialisée dans la vente en ligne réunis au sein du Syndicat National des Travailleurs d’Ecart Services Côte-d’Ivoire (Sntesci) sont monté au créneau pour dénoncer leur licenciement abusif de la part de l’employeur Jumia-CI.
En juillet dernier, plusieurs agents de l’entreprise sont rentrés en grève pour revendiquer le changement des conditions de travail exécrables qui portait principalement sur la déclaration à la CNPS, la mise en place du comité santé au travail, la mise en place d’un règlement intérieur, la mise en place de la grille salariale et du profil de carrière, l’octroi effectif des congés, le paiement intégral des heures supplémentaires, des primes de nuit et de primes de rendement.
Seulement qu’après cette grève mal appréciée par les responsables de l’entreprise Jumia-CI, plusieurs agents soutiennent avoir été pris pour cible par leur employeur.
Le samedi dernier à Yopougon, ces anciens travailleurs de l’entreprise spécialisée dans la vente en ligne ont expliqué à la presse qu’ils ont été l’objet d’un licenciement abusif de la part de la direction de Jumia-CI, comme constaté sur place par KOACI.
Jean-Roche Yomi, secrétaire général du Sntesci a fait savoir qu’ils sont au nombre de 120 personnes qui ont été mis à la porte sans aucun respect de procédure.
Il a révélé que tous ceux qui ont participé à la grève des agents de Jumia-CI en juillet dernier ont été abusivement licenciés.
«Au départ, ils nous ont fait croire que c’était une demande de départ volontaire. Cependant ce départ dit volontaire visait tous nos camarades qui avaient activement participé à la grève d’autant qu’il y avait une liste déjà préétablie sur laquelle ils figuraient tous.», a fait savoir Jean-Roche Yomi.
Le secrétaire général du Sntesci a également lors de sa conférence a accusé directement les responsables de l’inspection du travail de Marcory d’être de connivence avec ses employeurs.
Jean-Roche Yomi a pointé du doigt l’attitude de la directrice de l’inspection du travail de Marcory Augustine Tankassé qui selon lui aurait refusé qu’un inspecteur soit auditionné dans le dossier de demande de licenciement d’un travailleur protégé alors que ce dernier en avait fait la demande par courrier et que l’ inspecteur en était témoin dans cette affaire.
«Nous avons saisi l’inspection du travail de Marcory pour nos dossiers. Mais, tout se passe comme si, elle agissait de connivence avec les responsables JUMIA-CI. Les agents refusent de réceptionner nos courriers, certains d’entre nous sont persona non grata au sein de ladite direction et nos dossiers qui y sont, traînent», a affirmé le premier responsable du Sntesci.
Ces agents licenciés disent être ouverts à la négociation et qu’ils n’écarteraient pas aussi des manifestations pour se faire entendre si rien n’est fait.
Après une mauvaise introduction en bourse aux USA et une série de mauvais résultats, Jumia vient d’arrêter ses activités au Rwanda après celles au Cameroun.
Déficitaires au pays, après les échecs de Cdiscount, Africashop, Yatoo et Afrimarket (faillite, ndlr), plane, selon nos informations, une épée de Damoclès sur les activités ivoiriennes de l'entreprise de e-commerce Jumia.
Jean Chrésus
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Je sens que Jumia va pas tarder à mettre la clef sous la porte en Côte d'Ivoire. Ils perdent des milliards tous les ans...
quand la societe sera morte vous aurez le loisir de faire toutes les greves que vous voulez et quand on acuuse l'inspection ou qui que ce soit c'est tjrs bon d'avoir des preuves
Commences par créer une entreprise, puis pour ta secrétaire, 1/ fais une déclaration CNPS...Tu comprendras la suite des doléances...
C'est une histoire de privé,tu me fais perdre,je te mets dehors encore que des gens attendent.
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