Burkina Faso: 21e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo, des organisations réclament l'extradition de François Compaoré
Une affiche de Feu Norbert Zongo
Des organisations professionnelles des médias et de défense des droits humains ont réclamé ce vendredi, lors du 21e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons, l’extradition de François Compaoré exilé en France.
Cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été assassinés à quelques encablures de Sapouy.
Malgré la forte mobilisation au plan national et international contre l’impunité de ce crime odieux, 21 ans après, les familles et tous les Burkinabè attendent encore que la lumière soit définitivement faite sur ces crimes.
A l’occasion de la commémoration de cet anniversaire, les organisations des médias et des OSC ont demandé à la France de clarifier sa position sur la demande d’extradition de François Compaoré.
Exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge. Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction.
Le 5 juin 2019, la Cour de cassation a confirmé l’avis favorable de la cour d’appel de Paris pour cette extradition.
« Mais depuis, plus de 6 mois, le gouvernement français n’a bougé le moindre doigt dans cette affaire malgré la promesse ferme du Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en avril 2018 de ne point entraver la procédure judiciaire. A quel jeu se livre le gouvernement français ? Quelles sont ses intentions réelles ? Pourquoi il tarde à mettre en œuvre ses propres engagements ? » s’interrogent , les organisations professionnelles des médias, de défense des droits humains et des libertés individuelles et collectives du Burkina.
Elles constatent « avec amertume que le gouvernement français semble s’inscrire dans la logique de permettre à François Compaoré et ses avocats de gagner en temps »,
Les organisations affirment ne pas comprendre « cette lenteur administrative de la part du Pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans un dossier de crime aussi abominable » et s’interrogent sur les raisons de ces lenteurs qui ne font qu’alourdir les supplices de toutes sortes que subissent les ayants droits des victimes depuis 1998.
C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, ces organisations disent interpellés solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés.
« Nous demandons à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré. Nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française », ont-elles écrit.
«Nous exprimons ici notre indignation ainsi que le ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains », poursuivent-elles.
« La France doit se rendre à l’évidence. Le long combat du peuple burkinabè pour la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune, les sacrifices de sa mère, ses frères et ses sœurs, ses enfants, etc. et tous les combats des peuples d’Afrique pour la liberté, l’indépendance réelle, ne seront pas vains. Ces peuples poursuivront le Combat jusqu’à la victoire finale ».
Selon ces organisations, « nonobstant l’inertie de l’Etat français portant sur l’extradition de François Compaoré , il est nécessaire que la justice Burkinabè puisse faire son travail et que le procès puisse être programmé dans les plus brefs délais, que François Compaoré soit extradé ou pas ».
Boa, Ouagadougou
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Être journaliste peut comporter bien de risques parfois sous certains régimes liberticides. En CIV, on se rappelle bien de KIEFFER sous le régime des satanés tueurs à sang froid du chien de guerre gbagba. Ils l'ont éliminé purement et simplement et l'ont fait disparaître. Tôt ou tard cette vérité sera sue et ils devront payer ces assassins... On observe...
Je cite: "A l’occasion de la commémoration de cet anniversaire, les organisations des médias et des OSC ont demandé à la France de clarifier sa position sur la demande d’extradition de François Compaoré." @peace le petit mafieux, que répond "LA GRANDE FRANCE", pays de droit-de-l'hommiste, pour l'extradition de Compaoré le criminel notoire ??? Le peuple Burkinabé s'est soulevé pour renversé Blaise Compaoré l'assassin de de T. SANKARA et d'autres Burkinabés (dont N. ZONGO). Qui a exfiltré le sanguinaire du Faso pour le déposer en CIV ?? C'est Hollande le faux socialiste !! tu devais être, à l'époque, en voyage sur une autre planète du système SOLAIRE. Quant à l'affaire G-A Kiffer, inutile d'en parler car le ridicule ne tue pas chez Dramane et ses associés malfaisants...
Okay, si c'est par rapport au post d'un observateur de passage, ce dumb_ubimachin est hors-sujet... De deux, eh bêh, tête de mule, le peuple burkinabé a émulé notre peuple qui d'abord a montré la voie en évinçant le chien sauvage violent gbagba et sa clique capturé dans un bunker où tout en larmes et dans son pipi et diarrhée impromptue suppliait NE ME TUEZ PAS... Ton amnésie d'animal sauvage frontiste est-il aussi grave ? Pour l'affaire KIEFFER pourquoi paniques-tu avec la vipère simone et son petit pompier seka ? Imbé**** !
Laissez La France tranquille bande d'idiots. Tout le monde se bat pour protéger ses intérêts, c'est dure la vie...hein....Et si tu ne sais pas ils vont arracher tes couilles, ça tu l'ignore, et ils ne vont pas rater l'occasion, en tout cas si elle se présente...Et tu vas chialler comme un chatton...Bandecons.
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