Affi n’Guessan et SEM Zongo mardi à Abidjan

Le Burkina Faso qui commémore ce mercredi 11 décembre 2019 le 59e anniversaire de son accession à l’indépendance, est confronté aux attaques terroristes.

Dans un discours à la nation mardi, le président du pays des hommes intègres, Rock Marc Kaboré a invité ses compatriotes « à ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre nation. »

Les évènements vécus au Burkina sont suivis de près en côte d’Ivoire dont-il est frontalier. Les hommes politiques ivoiriens sont préoccupés par la recrudescence des attaques des groupes terroristes. C’est le cas de Pascal Affi N’Guessan, qui a marqué mardi sa solidarité au peuple burkinabé.

Le député de Bongouanou Sous-préfecture, accompagné de quelques membres de la direction de son parti (Ndlr FPI), a rendu visite à l'Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, S. E. M Mahamadou Zongo, au sein de l'Institution sise au Plateau.

Cette visite au représentant de l'Etat burkinabé avait pour objectif, pour le FPI, d'exprimer sa solidarité au peuple burkinabé, victime d'attaques djihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, depuis environs quatre (4) ans, note-t-on.

A sa sortie d’audience, l’ancien Premier Ministre a relevé que, la situation au Burkina doit interpeller tout ivoirien pace que les deux pays partagent une histoire commune et ont un destin commun.

« Ce qui se passe au Burkina doit être considéré comme se passant en Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens doivent se sentir aussi concernés au même titre que les Burkinabés. C'est un pays voisin. Cela signifie que ce qui se passe au Burkina peut se passer demain ici. D'ailleurs, nous s'en avons fait l'expérience à Grand-Bassam. Donc, nous devons nous mobiliser tous pour faire face à cette menace », a-t-il rappelé. En tant que homme politique, il dit entend prendre des initiatives pour faire en sorte que cette question soit partagée par les Ivoiriens.

« je dirai, par toute la communauté ouest africaine, de manière à ce que nos dirigeants politiques fassent d'avantage, fassent plus que ce qui est fait jusqu'à présent, de manière à contenir ce phénomène, à l'éradiquer totalement. Que ce ne soit pas seulement une affaire du Burkina Faso ou du G5 Sahel, que ce soit une affaire de toute la communauté Ouest-africaine et pourquoi pas de toute la communauté africaine, parce que le territoire n'a pas de frontière », a déclaré Affi N’Guessan.

Donatien Kautcha, Abidjan