Burkina Faso: Le Président Kaboré renouvelle son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme
Le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a renouvelé mardi à Tenkodogo son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme lors de son adresse à la nation à l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso et du centenaire de la création du Pays.
Selon le président burkinabé, « de la création de la colonie de Haute-Volta le 1er mars 1919, sa dislocation en 1932, sa reconstitution en 1947, l’indépendance du pays en 1960, à son changement d’appellation en 1984 jusqu’à nos jours, les Voltaïques, puis les Burkinabè ont su forger progressivement, dans la douleur, la sueur et le sang, les fondements d’une communauté de destin, d’une Nation digne, fière et respectée, plurielle et unie ».
« Actuellement, les soldats des vaillantes unités de nos Forces de Défense et de Sécurité assurent, au péril de leurs vies, l’intégrité territoriale de l’Etat, et veillent à la protection de nos concitoyens, contre les attaques terroristes et l’extrémisme violent qui nous sont imposés », a-t-il relevé.
« Je ne doute pas de notre victoire sur les forces du mal car, aujourd’hui comme hier, la culture de la défaite ne fait pas partie des valeurs sociétales de notre peuple », a assuré le chef de l’état, selon qui, pour consolider l’Etat-Nation, il faut relever deux défis.
Le premier, c’est de restaurer l’autorité de l’Etat central, garant de l’unité et de l’indivisibilité de la Nation, tout en menant à bien le processus de décentralisation, afin de garantir l’épanouissement des communautés vivant dans nos collectivités.
Pour ce faire, tous les Burkinabè doivent s’assumer et assumer leurs responsabilités individuelles et collectives de citoyens exemplaires, et la justice doit jouer sa partition avec efficacité, pour garantir l’égalité de tous les Burkinabè devant la loi.
Le second, celui de bannir à jamais la stigmatisation de l’autre.
«Nous devons combattre avec la dernière énergie toute forme de repli identitaire et de discrimination, fondée sur le genre, l’ethnie, la religion ou la région. Ces dérives dommageables à la cohésion sociale sont de nature à compromettre notre quête permanente d’unité nationale », a-t-il déclaré.
« Nous devons, sans désemparer, poursuivre la construction du dialogue social, du dialogue interreligieux, intergénérationnel, ainsi que le dialogue des cultures, indispensables à la pérennisation d’une culture de la paix », a souhaité le président Kaboré.
«Devant la recrudescence des attaques des groupes armés terroristes qui tentent de mettre à mal notre vivre-ensemble, j’invite les communautés burkinabè à ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre Nation », a-t-il lancé.
« Au regard de l’importance des défis à relever au plan sécuritaire, je renouvelle mon appel à une trêve sociale et à une union sacrée de tous les fils et filles autour des Forces de Défense et de Sécurité pour vaincre le terrorisme et poursuivre les actions de développement économique et social du Burkina Faso », a-t-il expliqué.
« Comme l’ont montré les conclusions du dialogue politique que j’ai initié du 15 au 22 juillet 2019, nous devons avoir pour objectif essentiel de contribuer au renforcement de la paix, et de favoriser la réconciliation nationale ainsi que la tenue d’élections démocratiques transparentes et apaisées en 2020 », a-t-il estimé.
« J’exhorte donc tous les Burkinabè, à agir dans le sens de la promotion d’un Burkina uni et indivisible en vue de la consolidation de l’Etat-Nation », a-t-il soutenu.
Pour permettre aux générations présentes et à venir de mieux connaitre tous les pans de l’histoire commune, le président Kaboré a annoncé la mise en place d’ un groupe de travail pour l’écriture de l’histoire générale de la Haute-Volta au Burkina Faso.
Ce groupe aura également « pour mission de me faire des propositions consensuelles pour l’édification d’un Panthéon de tous les bâtisseurs de notre Nation, afin que la dignité de leur vie soit immortalisée pour la postériorité », a-t-il ajouté.
« Pour bâtir ensemble un Burkina Faso prospère, nous devons nous départir de nos intérêts égoïstes et nous engager dans la réalisation des aspirations du peuple burkinabè. La détermination du peuple burkinabè à défendre sa liberté et son territoire est connue de tous et notre histoire, celle que nous revisitons aujourd’hui, nous l’enseigne. »
« L’indépendance et la liberté n’ont pas de prix. La détermination de nos Forces de Défense et de Sécurité à défendre la Nation jusqu’au sacrifice suprême, nous interpelle tous collectivement et individuellement », a-t-il conclu.
Le 59ème anniversaire de l’ indépendance est célébré à Tenkodogo sous le thème : « Cent ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation ».
Boa, Ouaga
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Hmmm... Vous avez dit trêve... Ce mot m'a l'air familier... Ah oui, je me rappelle. Cette trêve qui a été violée par les fonctionnaires malhonnêtes, capricieux et bébés gâtés chez nous... Quant au président du voisin burkinabé sachez que contre le terrorisme aucune trêve ne pourra vous sauver. Il faut une présence et aide de ceux que vous appelez et insultez colonisateurs. Ils ont seuls les moyens de vous former, équiper et vous aider à asseoir une force de frappe suffisante pour contrer ce terrorisme et empêcher qu'il ne détruise de fond en comble votre shithole... On observe...
Ce que l'Occident n'a jamais su gérer, c'est ce qu'ils nous ont légué...Un découpage avec Tout dedans...contrairement à leur frontières naturelles...Pas gentil, courage frères du Faso...Le Bien vaincra toujours sur le Mal.
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