Burkina Faso: Accusé de complicité avec des groupes terroristes, Djibril Bassolé écrit au président Kaboré
Le général Djibril Bassolé
Le général Djibril Bassolé incarcéré après le procès du putsch manqué au Burkina Faso, et accusé de complicité avec des groupes terroristes par la majorité présidentielle, a appelé, dans une lettre ouverte, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a mettre fin à ces « accusations sans fondement ».
« Suite aux graves accusations proférées contre ma personne par le présidium de l’Alliance des Partis de la Majorité Présidentielle (APMP) au cours de sa conférence de presse du 21 novembre 2019 ; au sujet de mon implication dans la perpétration des attaques terroristes au Burkina Faso, je me fais le devoir de vous adresser la présente afin de vous rendre compte de mon appréciation y relative et de formuler des suggestions », écrit d'emblée l’ancien chef de la diplomatie burkinabé.
Selon lui, les accusations publiques portées contre lui par M. Clément P. SAWADOGO sont « si graves et diffamatoires qu’elles mériteraient de faire l’objet d’une plainte en justice » .
Cependant, poursuit-il, « une bataille judiciaire entre nous par les temps qui courent prendrait les allures d’un conflit politico-médiatique au sein de la classe politique et nous offrirait un spectacle désolant concernant une question aussi sérieuse et délicate que la lutte contre l’extrémisme violent » d’ou son choix de saisir personnellement le président burkinabé afin que qu’il use de son autorité « pour calmer ce qui me semble être un jeu politicien et ramener à la raison les auteurs de ces accusations récurrentes, sans fondement ».
« Les accusations officielles formulées par l’APMP et relatives à ma supposée implication dans les attaques terroristes sont faites pour continuer à ternir mon image et me priver de mes droits les plus basiques », estime M. Bassolé.
« De telles accusations si on n’y prend garde, auront pour seules conséquences d’éloigner notre pays de l’adoption de solutions efficientes dans la lutte contre le phénomène terroriste », souligne-t-il.
Pour lui, « les déclarations de l’APMP au sujet de mon implication dans les agressions terroristes sont aux antipodes de ce qui m’était apparu comme une ouverture et une démarche consensuelle de votre part ».
« Je suis meurtri de voir le Burkina Faso et la sous-région ouest africaine sombrer dans un chaos sécuritaire sans pouvoir mettre mon expérience à profit afin d’aider les forces militaires et paramilitaires dans l’exécution de leurs difficiles missions et de mettre ensemble nos populations à l’abri des conséquences dramatiques des agressions criminelles récurrentes», a-t-il assuré.
« Pour réaliser l’union sacrée que vous souhaitez, il est impératif de calmer les tensions liées aux confrontations politiciennes inconvenantes d’où qu’elles viennent. Les propos et les comportements inutilement agressifs et provocateurs entameront sans aucun doute la sérénité dont nous avons tous besoin pour contribuer positivement à la restauration de la paix au Burkina Faso », a indiqué Djibril Bassolé.
« Si à l’encontre de ma personne, ainsi que de mes camarades de l’ancien régime qui sont régulièrement pris à partie, il existe le moindre indice d’une participation à des actions terroristes, il serait plus judicieux de faire saisir la justice afin que devant le juge et le peuple burkinabè, les accusations soient clarifiées et que les éventuels auteurs de crimes soient confondus et poursuivis conformément à la rigueur de la loi », a-t-il poursuivi.
« Si à l’inverse, comme j’en suis persuadé, rien ne prouve une quelconque culpabilité, la Nation entière gagnerait à bénéficier de notre contribution à l’effort national du retour à une situation de paix et de quiétude », a-t-il conclu
Boa, Ouagadougou
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Djibril toi tu es un traître terroriste; tout ce que tu racontes n’est que démagogie. C’est Zida qui nous sauvé de ton plan macabre avec tes alliés ivoiriens; ne viens pas ici jouer au sain-victime ou à l’innocente-victime.Tu devrais finir le reste de ta vie en prison.
Il faut appeler un chat, un chat. C'est le moustique soro qui doit aller répondre de ses actes au palais de justice de Ouaga quand il rentrera. Tout le monde le sait. On observe...
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