Côte d'Ivoire : Revalorisation salariale et catégorielle, les travailleurs de la Chambre de commerce et d'industrie veulent déposer un préavis de grève à compter du 18 décembre 2019
Philippe Agnimel et ses camarades du SACCI samedi à Abidjan (ph KOACI)
Les travailleurs de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire ne sont pas contents de leur conditions de travail au sein de cet organisme chargé de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de service.
Réunis au sein du Syndicat des Agents de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (SACCI), ils étaient ce samedi en Assemblée générale Extraordinaire à la Bourse du travail de Treichville.
Après des discussions franches, les membres de ce syndicat ont à l’issue de cette rencontre décidé d’observer un arrêt de travail dans le courant du mois de décembre 2019.
Mais avant de définir une date et la stratégie, ils ont donné mandat au bureau conduit par Philippe Agnimel de déposer le 18 décembre 2019, un préavis de grève sur la table de la direction, au cas où des négociations prévues les 9 et 16 décembre prochain avec les dirigeants n’aboutissent pas.
Selon Philippe Agnimel, Secrétaire général du Syndicat, les points de revendications sont d’ordres économiques, c'est-à-dire la revalorisation catégorielle et salariale, y compris l’instauration d’une prime de logement.
Il dénonce par ailleurs le fait que face à ces revendications des travailleurs portées à l’attention de la direction depuis des mois, le Secrétariat général de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) leur « tourne en rond, fait du baratin et des manœuvres dilatoires»
« Il y a des agents qui ont travaillé pendant 10 ans, qui n’ont jamais eu d’évolution catégorielle et salariale, d’autres ont fait 17 ans, ils sont dans le même cas. D’autres par contre, qui ont la même fonction, le même emploi occupé, n’ont pas la même catégorie. C’est une injustice salariale qu’il faut corriger », a-t-il souhaité.
Il a précisé toutefois que les travailleurs n’ont nullement l’intention de perturber ou détruire la structure qui les emploie.
«Nous n’avons pas l’ambition d’entretenir des relations conflictuelles avec nos dirigeants que nous exhortons à véritablement nous écouter afin qu’ensemble, nous trouvions des solutions aux préoccupations des travailleurs, » a conclu Philippe Agnimel.
Wassimagnon
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