Frontière nigériane à Sèmè (ph)

La présidence nigériane a démenti des informations selon lesquelles une date est en vue, janvier 2020, pour la réouverture des frontières terrestres fermées en août dernier en raison de l'introduction illégale de marchandises dans le pays.

A ce propos, le Président Muhammadu Buhari a déclaré n’avoir pas donné de date pour la réouverture des frontières terrestres du Nigéria.

L’information a été rendue publique hier lundi à Abuja par Garba Shehu, le porte-parole de Buhari. C’était suite à la réception chez Buhari à Daura, d'une délégation du forum des anciens de l’État de Katsina.

Concernant la décision de la fermeture des frontières, Buhari a déclaré que la directive de son gouvernement sur la fermeture des frontières vise à réduire la contrebande, en particulier le riz, et que la mesure a permis au pays d’économiser d'énormes sommes en factures d'importation.

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En lien avec cette affaire de fermeture des frontières qui perdure, Buhari a fait savoir que le « statu quo demeurera jusqu'à ce que la situation qui a nécessité la fermeture s'améliore ».

Outre le démenti de l’idée d’une réouverture des frontières, le Président Buhari a déclaré que la consommation de carburant au Nigéria a chuté de plus de 30% depuis la fermeture des frontières du pays. De ce fait, il a déduit qu'environ un tiers de la consommation de carburant au Nigeria était acheminée clandestinement vers les pays voisins, où le prix de l'essence est beaucoup plus élevé.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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