Simone Gbagbo, devant les femmes du FPI "Gbagbo ou rien" à Yopougon Azito (Ph KOACI)

L’ancienne première dame ivoirienne s’est livrée à un véritable exercice de formation politique devant les militantes de l’organisation des femmes du front populaire ivoirien (OFFPI) à cette cérémonie qui s’est tenue à Yopougon Azito village.

C’est au cours de la cinquième assemblée générale ordinaire de l’OFFPI tenue hier samedi 30 novembre 2019 au foyer des jeunes que Yopougon Azito que Simone Gbagbo ancienne députée de la commune populaire d’Abobo a délivré son message qui a sonné comme une cloche retentissante chez ces centaines de dizaines des femmes « Gbagbo ou rien » qui ont effectué le déplacement de plusieurs villes de l’intérieur du pays et d’Abidjan pour venir prendre part à cette rencontre de leur Parti, le FPI, comme constaté sur place par KOACI.

Pour Simone Gbagbo, le militant du FPI ne doit pas perdre de vue l’essentiel qui est la vision du Parti depuis l’histoire de sa création.

Faisant l’historique de la création du FPI, l’ex-première dame a laissé entendre qu’à l’origine, le FPI symbolisait une vision et c’est ensemble que les membres fondateurs ont choisi Laurent Gbagbo pour porter cette vision.

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Elle a invité les femmes de l’OFFPI à placer Laurent Gbagbo au centre de leurs différentes revendications et que ce dernier ne devrait pas être l’unique objet des revendications.

«Aujourd’hui dans le combat que nous menons, nous devons mettre Gbagbo Laurent au centre de toutes nos revendications. Je ne dis pas qu’il doit être l’unique objet de nos revendications. Celui qui dit qu’il veut faire de Gbagbo Laurent l’unique, répondez-lui clairement : arrière de moi Satan.  Gbagbo est au centre de nos revendications parce qu’il est la tête qui nous représente, parce qu’il est la tête qui symbolise notre vision. S’il n’est pas là, notre vision est tuée. Donc, il doit être là », a-t-elle fait savoir.

La deuxième vice-président du FPI « Gbagbo ou rien » a précisé que la vision du FPI, ce n’est pas Laurent Gbagbo, mais plutôt la Côte d’Ivoire nouvelle et que cette vision du Parti rose et bleu ne devrait pas se limiter à un individu.

«Gbagbo, il est au centre de nos revendications parce qu’il est la tête qui symbolise notre vision. S’il n’est pas là, notre vision est tuée, donc il doit être là. Mais notre vision, ce n’est pas Gbagbo Laurent mais notre vision, c’est la Côte d’Ivoire nouvelle. Et le jour que Dieu lui-même va décider que Gbagbo Laurent n’est plus là, est-ce que notre vision va mourir ? Nous travaillons pour que la vision de la Côte d’Ivoire nouvelle que nous souhaitons qu’elle soit là aujourd’hui, demain et dans 100 ans et que la Côte d’Ivoire se renouvelle toujours », a-t-elle lâché.

Jean Chrésus