Côte d'Ivoire: Beurk! Voici comment on traite le fameux «Pklo» de placali et la viande de choukouya à Abidjan !
La viande sur un site de traitement à Abidjan (ph KOACI)
Verdict sans appel pour cette dernière découverte à Abidjan ! La fameuse viande de pklo et de choukouya (ndlr: peau de bœuf et accessoires ) tant prisée par les abidjanais, est traitée dans des conditions assez dégoûtantes, sales et crasseuses.
À l'origine de cette nouvelle observation sur le marché ivoirien, une visite surprise du préfet d'Abidjan Vincent Toh Bi dans les quartiers populaires d'Attecoubé, de Yopougon et d'Abobo, où sont traités quelques produits alimentaires de grande consommation, notamment la peau de bœuf et ses parties annexes (intestin, pattes, têtes).
Ce contrôle surprise a livré un verdict sans appel : Les règles élémentaires d'hygiène ne sont pas respectées. « La chaîne de traitement est immonde. Tout est sale et crasseux ! » en témoignent les propos de cette autorité du district d'Abidjan.
En effet, comme observé sur ces sites de traitement et de production de la viande de Pklo, et des parties annexes du bœuf qui ravitaillent les fast-food locaux (resto de choukouya, de saucisse, et cabaret de placali), les acteurs ont recours à des outils très mal indiqués pour le braisage; première cuisson de base. On y note alors l'utilisation de produits plastiques récupérés dans des carcasses de véhicules abandonnés, pire des pneus usagés récupérés ici et là dans les rues, le tout mêlé dans un environnement improbable de stockage.
La suite, le tableau de cette observation est encore plus édifiant: Ces produits destinés à la consommation en effet, sont abandonnés en plein air à d'autres parasites comme les mouches et les margouillards pour les fait perdre du gras; autre processus de séchage et de transformation de la chaîne pourrait-on croire ainsi.
À la fin le "Pklô", le "kloushi" (ndlr autre spécialité nigérienne) et autres accessoires obtenus sont déversés sur les marchés pour desservir les restaurants mal famés de placali, de choukouya...
"Les risques d'intoxication alimentaires sont énormes" préviennent les structures sanitaires par la voix du préfet Vincent Toh.
Mais qu'à cela ne tienne, la viande de pklo et de choukouya jouissent d'un engouement ancestral à Abidjan.
Adriel
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tres bon article moi j'en viens a plus trop manger dehors les gens braise avec n'importe quoi sans se soucier des plastique qui se depose sur la nourriture!!!deja manger à la braisse régulièrement c'est pas tjrs bon alors quand dedans y'a des fumées de plastique hum!! tres bonne initiative du prefet , qui j'espere va trouver une solution pour cela!!!le gens meurt de cancer et on dit n'importe quoi apres !
BRAVO AU PRÉFET POUR LE MESSAGE. LA POPULATION MÊME N'EST PAS PRÉOCCUPÉE PAR LA SOURCE DES PRODUITS CONSOMMÉS AU QUOTIDIEN.ON CONSTATE QUE LES GENS PRÉFÈRENT ALLER CHEZ CEUX EXPOSENT LES ALIMENTATIONS À L'AIR LIBRE SANS PROTECTION QUE D'ALLER CHERCHER LA NOURRITURE PROPRE ET PROTÉGÉE.ON DIRAIT NOTRE MENTALITÉ EST FORMATÉE À CETTE HABITUDE DE DÉSORDRE.IL FAUT UN TRAVAIL DE SENSIBILISATION SUR UNE LONGUE PÉRIODE POUR ESSAYER DE CHANGER LES COMPORTEMENTS DES UNS ET DES AUTRES.
Les commerçants sont pareils aux politiciens. L antichambre est vraiment noire.
Qui n'aime pas le kplo ? Pour moi, entre une bonne portion de kplo dans une sauce djoumgblé et un hamburger, le choix est clair... Aussi clair que le vote du grand peuple Ivoirien dans 10 mois pour plébisciter le boss bosseur Ouattara et le RHDP NATIONAL... Ou bien ?
ya mossi au pouvoir. que voulez-vous? on vit l'age de la mossicologie.
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