Côte d'Ivoire: Béoumi, pour éviter des conflits entre communautés, des propriétaires de bétail instruits sur les textes de loi
Les éleveurs à l'écoute des agents du MRAH Vendredi à Béoumi (ph KOACI)
Après une série de tournées à Korhogo dans le Poro, au Nord du pays, une mission des agents du ministère des ressources Animales et Halieutiques a déposé ses valises à Béoumi, dans le Gbêkê, localité située au centre pour des échanges avec les acteurs de la filière bovine sur des sujets considérés comme sensibles.
Conduite par Monsieur Kpeya, Sous-directeur à la DAJUCIREP, la mission de sensibilisation et d’information sur la réglementation en matière de transhumance a été accueillie dans les locaux de la préfecture de Béoumi, ce Vendredi 22 Novembre 2019, comme constaté sur place par KOACI.
Cette rencontre qui a vu la présence et la participation des éleveurs, a été présidée par M. AKA, Sous-préfet central de Béoumi. Situant le contexte de cette mission, l’émissaire du ministre Moussa Dosso a déclaré « qu’en côte d’Ivoire, la transhumance concerne près de 70 à 90% du cheptel bovin, et 30 à 40% des petits ruminants (ovins et caprins) en provenance des pays du Sahel d’une part, et d’autre part la quasi-totalité du cheptel national migrant du nord vers le sud du pays. La part de ce pastoralisme transhumant dans l’offre des produits animaux est estimée à 65% pour la viande de bœuf, 40% pour la viande de mouton et de chèvre et 70% pour le lait ».
C’est pourquoi, à l'approche de la période de sécheresse propice à la transhumance et au déplacement de bétail, et surtout avec les espaces de pâturages qui sont de plus en plus rares, le ministère a jugé bon et opportun de prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs par la sensibilisation.
La loi n°2016-413 du 15 juin 2016, la Décision de la CEDEAO A/DEC.5/10/98 toutes relatives à la transhumance ont servi de base de la sensibilisation. Ainsi, pour le Chef de délégation, « Que ce soit la transhumance ou le déplacement du betail, cela est régi par des textes de loi que nous sommes venus porter à la connaissance de la communauté d’éleveurs sous la responsabilité de monsieur le ministre Dosso Moussa. S'ils ne sont pas au parfum ou au fait de ces textes là, le déplacement peut occasionner des conflits. Pour éviter des conflits, nous sommes venus leur porter ces textes afin de les sensibiliser pour que si d'aventure il y a un conflit qui éclate à l’issue des dégâts de cultures, ils n'aillent pas à l'affrontement. Le département de Béoumi a déjà souffert trois mois en arrière d'un affrontement communautaire parti d'une affaire très banale. Le ministre estime que Béoumi étant une zone sensible, nous devons sensibiliser davantage la communauté des éleveurs à la coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs (...) Il s'agit de dire à ces deux communautés que ce texte existe et comporte des mécanismes de règlement pacifique et qu'il faut s'en approprier.»
Posées comme préoccupations par des éleveurs, les pistes de transhumance ou de déplacement du bétails qui sont inexistantes, à en croire monsieur Bahi, seraient sur la table du gouvernement qui recherche des financements pour réhabiliter ces pistes ou en créer d’autres au grand bonheur de tous.
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI dans le Gbêkê
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Du n'importe quoi. L'Eleveur n'a pas de pâturages... Il se déplace avec ses boeufs,rentre le matin dans un champs et paffff...voici la crise. ////////////////////////////////////////////////// Si Éleveur=Pâturage => Crise = 0; C'est la SOLUTION...Je suis un scientifique.
Oui souvent l'ignorance des lois et textes peuvent être à la base de ves conflits... Je valide donc... On avance...
Amis d hier ennemis aujourd'hui oui politique de cote d ivoire c est du gâchis
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