Burkina Faso: Après le massacre, la mine de Boungou suspend ses opérations « par respect pour les victimes » de l'attaque meurtrière
La mine d’or de Boungou, qui a perdu 38 employés burkinabès, des entrepreneurs et des fournisseurs lors d’une attaque meurtrière qui a également fait 63 blessés, a suspendu ses opérations « par respect pour les victimes », selon un communiqué de la société SEMAFO SA.
«Le site de la mine Boungou demeure sous sécurité, mais nous avons suspendu les opérations par respect pour les victimes et les gens touchés par cet événement, et dans le but de s'assurer que les opérations se déroulent dans les conditions les plus sécuritaires », a indiqué Benoit Desormeaux, président et chef de la direction de SEMAFO, producteur d'or canadien qui exploite deux mines d’or à Boungou et Mana au Burkina Faso.
Une attaque survenue mercredi sur l’axe Ougarou - Boungou, dans la région de l'Est au Burkina Faso.
L'incident a eu lieu à environ 40 kilomètres de la mine Boungou, lorsque le convoi de cinq autobus transportant des employés burkinabès, des entrepreneurs et des fournisseurs de SEMAFO et accompagné d'une escorte militaire, est tombé sur une embuscade tendue par des individus armés non identifiés.
Le bilan provisoire communiqué par les autorités du Burkina Faso, font état présentement de 38 morts et 63 blessés.
« Nous sommes dévastés face à cette attaque sans précédent. Nous offrons nos plus sincères sympathies aux familles et aux collègues des victimes », a déclaré le président et chef de la direction de SEMAFO, Benoit Desormeaux.
«Notre priorité est d'assurer leur sûreté, leur sécurité et leur bien-être. Compte tenu de l'ampleur de l'attaque, il faudra du temps pour y faire face comme il se doit et nous ferons tout en notre pouvoir pour soutenir ceux qui ont été affectés », a-t-il indiqué.
« Nous continuons de travailler activement avec toutes les autorités concernées afin d'assurer la sûreté, la sécurité et le bien-être de nos employés, entrepreneurs et fournisseurs », a poursuivi M. Desormeaux.
La Société a également exprimer ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que son soutien résolu aux forces de sécurité du Burkina Faso.
Le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72 h, a compter de ce vendredi sur toute l’étendue du territoire national.
Boa, Ouagadougou
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