Ghana-Gambie: Les victimes des meurtres de Jammeh veulent témoigner devant la TRRC
Le survivant (ph)
Les ghanéens qui ont survécu au meurtre de 56 migrants ouest africain en Gambie ont adressé une lettre à la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations (TRRC) afin qu’elles puissent aller témoigner devant l’institution en Gambie.
Dans une lettre signée conjointement par Martin Kyere, le survivant des meurtres, et William Nyarko, le coordinateur de la campagne Jammeh2Justice Ghana, ont déclaré que les ghanéens peuvent être considérés comme des victimes au sens de la loi de 2017 de la TRRC.
Le courrier révèle que le 23 juillet 2019, le monde entier a appris à la suite des débats de la TRRC que deux soldats gambiens travaillant pour une escouade contrôlée par l'ancien Président Yahya Jammeh avaient admis avoir participé à l'exécution en 2005 de 56 migrants de l'Afrique de l'Ouest, dont 44 ghanéens.
Kyere a survécu au massacre. Pendant que les corps de huit migrants ghanéens ont été rapatriés au Ghana pour y être enterrés, ceux de quelque 38 autres migrants ghanéens n’ont toujours pas été retrouvés.
En ce qi concerne le cas de Essien, Owusu et Amankwa, la note a rappelé qu’ils faisaient partie des 56 migrants qui ont été capturés et détenus par la police gambienne à Banjul le 23 juillet 2005.
Les migrants ont été séparés en groupes et les trois ont été détenus à la police gambienne pendant onze mois sans procès, jusqu'à ce qu'un tribunal ordonne leur libération en 2006.
Avec l’espoir d’être entendus, les signataires de la lettre adressée au secrétaire de la TRRC disent attendre avec intérêt les instructions de la Commission pour permettre aux victimes de participer aux procédures devant la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations centrée sur les victimes en Gambie.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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