Général Diomandé Vagondo

La Commission de la sécurité et de la Défense de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a adopté aujourd’hui, à l’unanimité des 25 membres présents sur les 43 qu’elle compte, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance N°2018-808 du 24 octobre 2018 relatif au pouvoir disciplinaire du ministre chargé de la sécurité. 

Avec cette adoption, elle donne également le pouvoir au ministre en charge de la Sécurité de sanctionner directement tout policier coupable de manquements graves dans l’exercice de ses fonctions.

Ce texte a été présenté à cette commission par le Général Diomandé Vagondo qui a expliqué que l’ordonnance a été signée par le président de la République pour réprimer avec plus de célérité et d’efficacité les actes graves commis par certains agents de la police nationale.

Selon lui, des sanctions existent, certes contre les manquements graves et avérés à la discipline, prévues notamment par la loi N°2001-479 du 09 août 2001 portant statut des personnels de la Police nationale.

«Toutefois, il est apparu nécessaire de disposer d’un régime de sanctions dérogatoire, plus dissuasif en vue de maintenir la discipline au sein des fonctionnaires de Police et d’extirper de leurs rangs, les agents indélicats,» a ajouté, le ministre de la Sécurité.

Par ailleurs, grâce au vote de cette ordonnance, le Conseil d’enquêtes ne se réunira plus pour sanctionner tout policier en faute.

Le Général Diomandé Vagondo a rassuré que cette ordonnance vise non seulement à garantir la quiétude des populations, de les prémunir contre les perturbations de la vie sociale, du fait des hommes en tenue, mais surtout à préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du président de la République.

Le ministre de la sécurité s’est enfin réjoui de la baisse considérable des actes des microbes dans le pays sans toutefois le taux d'agression. 

Wassimagnon