Cameroun: L'armée dément la mort du gouverneur du Nord-ouest dans une embuscade sécessionniste
Adolphe Lele Lafrique (centre) gouverneur du Nord-ouest ce mardi à Bamenda (Ph)
Dans un communiqué, l’armée camerounaise vient de démentir la mort d’Adolphe Lele Lafrique, le gouverneur de la région du Nord-ouest annoncée par les séparatistes.
Les extrémistes ont propagé des informations laissant croire que le cortège du gouverneur de la région du Nord-ouest, Adolphe Lele Lafrique aurait été attaqué, avec au passage un bilan humain et matériel particulièrement lourd dans son convoi dont des membres des forces de défense.
" Il n’en est rien. Rien du tout", révèle le capitaine de Frégate Cyrille serge Atonfack chef de la division Communication du ministère de la défense.
L’armée camerounaise apporte par ailleurs, les preuves matérielles de la bonne santé de l’autorité administrative.
Ce mardi, le gouverneur de la région du Nord-ouest a procédé à l’installation "en toute paix et sécurité", et dans une "grande ferveur populaire" du préfet de la Mezam nouvellement nommé par le président Biya.
Pour le colonel Serge Cyrille Atonfack, "cette manipulation puérile visant à saper le moral des camerounais ne saurait prospérer ".
Ces derniers mois, l’armée camerounaise est engagée dans les opérations de restauration de la paix dans les deux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées depuis fin octobre 2016, par des revendications séparatistes qui ont débouché sur des affrontements violents entre forces de défense et sécessionnistes.
"Chez nous au Nord-ouest, on voit tous les jours des éléments de l’armée, distribuer des dons, notamment des médicaments et des denrées alimentaires de première nécessité", explique Takam, habitant de Bamenda.
Selon des bilans des certains ONG, -contestés par Yaoundé-, les affrontements dans les deux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, majoritairement peuplées des camerounais d’expression anglaise, ont fait plus de 2000 morts dont 300 éléments des forces de défense et de sécurité.
L’on estime à quelques 500 000, le nombre de camerounais qui ont fui les violences dans les deux régions.
Du 30 au 4 octobre derniers, le président Biya camerounais a convoqué un Grand dialogue national inclusif, présidé par le premier ministre, qui a réuni la crème de l’élite camerounaise.
Les participants aux assises de Yaoundé, ont recommandé un statut spécial pour les deux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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