Ghana: Akufo-Addo décèle un mal dans la CEDEAO et prône un correctif
Akufo Addo (ph)
Le Président ghanéen Nana Akufo Addo a déclaré que l'incapacité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à s'intégrer pleinement est due à un manque de leadership. Après ce constat, Akufo-Addo a plaidé pour un leadership qui soit centré sur la sous-région et non sur des pays individuels.
S'adressant hier lundi aux participants à la Conférence internationale annuelle de la Cour de justice de la CEDEAO à Accra, Akufo Addo a déclaré que la communauté ne peut apporter les changements audacieux et urgents sans un leadership approprié. La conférence est axée sur le thème «Intégration économique de l'Afrique de l'Ouest: défis et perspectives».
En s’intéressant au mal qui met à mal le bon fonctionnement de la CEDEAO, le Président ghanéen a fait savoir que « Notre problème au fil des ans, selon moi, est le leadership. La mise en œuvre de plans visant à apporter progrès et prospérité aux 350 millions de citoyens de la CEDEAO a été laissée à des technocrates et à des bureaucrates bien intentionnés ».
Il a déploré par la suite que « Aussi bien intentionnées soient-ils (technocrates et bureaucrates), notre région ne peut apporter les transformations audacieuses qu’elle doit faire sans un leadership politique visionnaire. Nous avons besoin d'un leadership axé sur la région et non sur des pays individuels ».
En faisant une parallèle entre la CEDEAO d’avec l'Union Européenne, le Président Akufo Addo a fait observer que « l'Union européenne a pris son envol parce que les dirigeants politiques français et allemands ont décidé de la faire fonctionner ».
Afin de redonner du poids à la Cour, Akufo-Addo souhaite que la juridiction communautaire soit investie du pouvoir et que les tribunaux des Etats membres renvoient des questions d'interprétation du traité révisé de la CEDEAO et d'autres textes communautaires afin d'assurer l'uniformité dans l'interprétation du traité et des textes. Il a souligné qu'il importe que les Etats membres se conforment aux arrêts de la Cour et a rappelé que « le traité révisé de la CEDEAO prévoit que les arrêts de la Cour sont contraignants pour tous les Etats membres, institutions, personnes morales et individus».
La Cour de justice de la CEDEAO, crée le 28 mai 1975, est l’organe judiciaire de la Communauté chargée de régler les différends relatifs au traité, aux protocoles et aux conventions. La Cour est compétente pour connaître des plaintes individuelles relatives à des violations présumées des droits de l'homme. Elle œuvre à promouvoir l'intégration économique dans la CEDEAO.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Cette intervention du président Ghanéen est une pierre dans le jardin du Phd menteur effronté: -il rappelle le manque d'intégration réelle dans la sous région. La direction de la communauté a été laissé à des technocrates et des bureaucrates qui n'ont aucune vision politique pour la communauté, dit-il. -Il pointe du doigt le manque d'uniformité dans l'interprétation et l'application des textes communautaires et que les arrêts de la cour de justice communautaire doivent être contraignantes pour les pays membres, les institutions, les personnes morales et les personnes physiques...aucune organisation digne de ce nom ne peut fonctionner correctement sans respects et applications impartiales du droit à tous. Voyez comment la CIV traite l'arrêt de la cour Africaine sur la CEI. Il semble que la cour de justice de la CEDEAO a été également saisie concernant la modification de la constitution Ivoirienne par Dramane... -Il a surtout insisté sur le manque de leadership dans la communauté (comme la France et l'Allemagne dans l'UE). On ne joue pas le leadership en étant limité intellectuellement. Il faut des intelligences multiples (politique, individuelle, collective, comportementale, sociale, morale, relationnelle, etc). On ne peut être sectaire et exercer un leadership (il faut mettre en oeuvre des plans visant à apporter progrès et prospérité aux 350 millions de citoyens de la CEDEAO, dit A. ADDO). Quelqu'un qui est sectaire dans son propre pays, comment-il fonctionner autrement à l'égard de ressortissants d'autres pays ??? -Faut-il rappeler à Dramane, le mal profond de l'union des Ivoiriens et des Africains, qu'on ne peut construire une intégration économique régionale, et vouloir défendre les intérêts de pays étrangers au détriment des intérêts de sa propre communauté. L'exemple frappant du comportement incompatible avec l'intégration des pays Africains, c'est le fait que Dramane soit allé récemment dire à l'Élysée (sans consulter ses paires) que la nouvelle monnaie envisagée serait le fcfa portant un autre nom...Comment un dirigeant normal peut-il fonctionner ainsi ??? -Voilà la vérité sur notre Phd menteur, venant d'un vrai président élu dans son pays, et qui pense d'abord à son peuple...
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