Togo: Un ivoirien et un nigérien interdits d'entrer, Espérance Togo interpelle la CEDEAO
Pierre Marie Chanel Affognon (ph)
Le mouvement des Forces Vives « Espérance pour le Togo » a relevé une entrave dans la mise en application du traité portant libre circulation des personnes et des biens de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Togo et a interpellé les autorités nationales à s’expliquer mais aussi que l’organisation sous régionale ne laisse pas cette affaire comme une banalité.
Espérance pour le Togo dit avoir constaté avec amertume une restriction des libertés des citoyens dans le pays et que la situation semble se durcir jour après jour pour de supposée raison de sécurité.
Pour les faits immédiats, le mouvement a noté que le nigérien Maikoul Zodi et l’ivoirien Alexandre Amani, qui devraient participer le 15 Octobre dernier à une rencontre citoyenne d’adhésion du Front Citoyen Togo Debout (FCTD) avec une autre organisation de la société civile à la coalition Tournons la Page (TLP) se sont vus refuser leur entrée sur le territoire togolais.
En considérant cette interdiction d’entrer au Togo comme une violation de l’article 59 du Traité de la CEDEAO mais aussi le Protocole A/SP.1/5/79 de Dakar du 25 mai 1979 qui prévoit que « Les citoyens de la Communauté ont le droit d’entrer, de réaliser et de s’établir sur le territoire des Etats membres… », le mouvement Espérance pour le Togo que dirige le Père Pierre Marie Chanel Affognon a demandé au gouvernement togolais d’expliquer aux citoyens les raisons d’une telle violation.
Sans s’arrêter à cette demande d’explication, Espérance Togo interpelle « les ministres en charge des droits de l’homme et de l’intégration sous régionale sur ce fait grave » et exhorte les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Représentant résident de la CEDEAO au Togo, à prendre sérieusement en considération cette décision des autorités togolaises pour que le fait ne puisse pas passer comme une banalité.
En misant sur des initiatives internes pour que des citoyens de la CEDEAO contre qui aucune charge n’est retenue puissent avoir le droit d’entrer et de circuler au Togo mais aussi pour que les droits des nationaux ne soient pas restreints, Espérance Togo invite les autres organisations de la société civile à défendre pacifiquement et légitimement les libertés au Togo.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Comme nous le disions tantôt cette interdiction togololaise n'en vallait pas la peine car faisant la pub gratuite de ces gars. Ceci dit, la libre circulation dans la zone ne signifie pas que la souveraineté d'un état à interdire un individu jugé dangereux ou portant des troubles à l'ordre public est entachée. Okay? On observe...
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