Côte d'Ivoire: Crise de 2002, Essy Amara révèle le rôle de Chirac dans l'échec de la prise de Yamoussoukro par les rebelles
L’ancien Ministre, Essy Amara, parle de Jacques Chirac décédé le 26 septembre dernier à l’âge de 86 ans (voir article associé, ndlr).
En réaction à son décès dans le media proche du PDCI (Ndlr Le Nouveau Réveil) ce lundi, le diplomate ivoirien fait des révélations sur son rôle joué lors de la crise survenue en 2020.
Une rébellion venue du Burkina Faso et dirigée par Guillaume Soro avait installé sa base dans la ville de Bouaké. C’est de la capitale du centre qu’elle a tenté à plusieurs reprises sans succès de prendre le contrôle du District de Yamoussoukro.
Selon Essy Amara, cet échec s’explique par le refus de l’ancien président français à accepter l’occupation de la ville de naissance de son parrain Felix Houphouët Boigny par des rebelles.
« Chirac avait une affection pour le Président Houphouët-Boigny et s’estimait être le gardien, le protecteur de son héritage. Pendant la crise, lorsque la rébellion remontait vers Abidjan, son obsession était que Yamoussoukro, sanctuaire d’Houphouët-Boigny, ne soit pas souillé, et occupé par une rébellion capable de piller quelques objets du patrimoine culturel accumulé dans sa résidence ou à la Basilique », a-t-il révélé.
A en croire l’ancien secrétaire General de la défunte OUA, Chirac était peiné de ce qui était arrivé en Côte d’Ivoire en 2002.
« Pour lui, autant la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 était déjà un peu prévisible, il n’avait jamais pensé que l’édifice Côte d’Ivoire, bastion solide en Afrique pouvait s’effondrer en un si peu de temps après le décès de son ami et parrain Félix Houphouët-Boigny. Il y avait urgence, me disait-il et il fallait improviser des solutions pour résoudre la crise ivoirienne. Il reconnait que des erreurs ont pu être faites mais qu’il y avait eu surtout beaucoup d’incompréhensions dans ses rapports avec les autorités ivoiriennes de l’époque. Il avait posé des actes pour honorer ces autorités qui avaient pris ces actes pour de la condescende. Il est parti sans avoir pu résoudre la crise ivoirienne qui restait pour lui une symphonie inachevée. Il avait fondé beaucoup d’espoir sur la gestion du dossier ivoirien par Dominique DE Villepin et Nathalie Delapame mais hélas devait-il conclure notre rencontre », a-t-il confié.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Merci de cette précision de taille qui confirme ce que nous avons toujours pensée de feux Mr "le boni menteur Chirac". Donc il avait une influence sur les rebelles, car se disant gardien de Yakro, les rebelles n'ont jamais pris Yakro, comme quoi tout fini par se savoir, n'est-ce-pas???. Et son ministre de la défense qui disait que c'est une "'histoire Ivoiro-Ivoirienne"?????. Chirac pensait que son 1er ministre Français en la personne de ce raciste Dominique de Villepin, devait dicter à notre Pr ce qu'il devait faire comme si ce dernier était son sous-préfet????. C'est que ce vieux gâteux de Chirac n'a pas compris que le temps de FHB est passé, il y a belle lurette dèh!!!!!. Pire ce n'est pas en organisant Marcoussis, ou tous les partis rebelles sont conviés, sans un représentant du Gvt pour faire de notre Pr élue "la reine d'Angleterre" de la CI par le dépouillement de ses prérogatives constitutionnelles qu'il aura compris la CI moderne, bien au contraire!!!!!. Et que sa conseillère Nathalie delapame qu'il a désigné pour la mise en application de Marcoussis pouvait avoir l'aval de la majorité des Ivoiriens. c'est dire que ce gâteux est dépassé par les événements, comme son successeur, ce drogué de Sarko. Ces deux gâteux pensaient que l'Afrique est encore à l'heure de la colonisation???. Un mort se respecte, mais ce boni menteur, pardon là, parlons des gens qui ont compris le sens de l'histoire et non des rétrogrades qui pensent que le monde n'évolue pas, surtout l'Afrique!!!!!!. Si ce gâteux se disait vraiment le garant de l’œuvre de FHB, c'est à toute la CI qu'il aurait apporté secours en faisant jouer pour la 1ere fois l'accord de défense signé en 1960. Les rebelles égorgeaient des Ivoiriens et Chirac s'en foutaient, il a même fait détruire la flotte aérienne de la CI pour protéger ses poulains. Alors, un peu de respect pour les nombreux morts Ivoiriens que la politique coloniale de Chirac a causé à la CI, voyons!!!!!.
Gbagbo t'a aidé à devenir président de l'UA et, dans l'ombre c'est comme cela tu le remercie. Que Dieu soit loué.
Seuls les frontistes sont-ils autorisés à commenter cet article où l'on ne peut souligner les politiques sectaires, liberticides et haineuses du chien gbagba qui ont causé cette rebellion ?
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