Côte d'Ivoire: Bouaké, révoltée contre les ventes de livres illégales, l'ABOLICI suspend sa grève pour des négociations
Les responsables de l’ABOLICI et l'ALDLCI pendant la conférence (ph KOACI)
« Nous demandons à nos camarades de rester mobilisé. Depuis un certains temps, les librairies on déménagé dans les écoles et cela crée une concurrence déloyale. Et pourtant, une note circulaire de la ministre de l’éducation nationale datant de 2015 interdit la vente des livres dans les établissements scolaires. Parce que la chaîne du livre va de l’écrivain aux détaillants et les enseignants se retrouvent comme des intrus dans la chaîne. C’est dans toute l’illégalité et l’impunité qu’ils sont en train d’exercer et j’espère que dans les jours avenir, nous pourrons avoir une solution à ce problème. Les voies sont multiples et nous donnons une chance à la négociation.» a lancé le coordonnateur de l’ABOLICI, Dayo Adama à l’endroit de ses camarades.
L’Association des Bouquinistes et Libraires de Côte d’Ivoire (ABOLICI) et l’Association des Libraires et Détaillants de Livres en Côte d’Ivoire ( ALDLCI), ont animé une conférence de presse ce Mercredi 02 Octobre pour décrier le mauvais comportement des enseignants convertis en libraires au sein des établissements scolaires.
Abdoul Karim secrétaire général national de l’association des libraires et détaillants de livres de Côte d’Ivoire ALDLCI, a dit soutenir cette initiative. « C’est une association sœur et nous avons décidé de nous associer parce-que nous avons le même but. Il n’y a pas droit de mettre un enfant dehors parce qu’il n’a pas un livre. Du coup, les éditeurs pour faire marcher leurs livres, se sont rabattu sur les professeurs pour que ces derniers recommandent leurs livres aux élèves ainsi, les livres recommandés sont en train de prendre la place des livres âgés à cause de tout ce système mafieux qui est en dessous.» a laissé entendre le secrétaire national de l'ALDLCI.
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké
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On observe... La négociation reste l'arme des forts... On va avancer....
Et si les profs ne se contentaient que de cahiers et ne demandaient pas l'achat de livres?Ils peuvent se contenter d'un support que les élèves photocopieront pour les cours.Comme ça palabre va finir.Les livres resteront dans vos mains ainsi que celles des éditeurs.Qui perd?
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