Burkina Faso: Des policiers réclament des armes pour luter contre le terrorisme
L'Union police nationale (Unapol), un des deux syndicats de la police, a dénoncé la rétention par l'armée d'armes acquis à leur profit dans la lutte contre le terrorisme, réclamant cette puissance de feu pour assurer leur mission dans les zones en proie aux attaques terroristes.
“La direction générale a confirmé que des armes ont été acquises mais que certains s'opposent à ce qu'on les remette à la police sous prétexte qu'elle n'en a pas droit et nous regrettons qu'on n'implique pas assez la police dans cette guerre contre le terrorisme", a déclaré le secrétaire général de l'Unapol, Armiyaho Zongo.
L'Union police nationale s'est dite "scandalisée et indignée que dans un contexte sécuritaire en déliquescence il y'a encore des velléités de détournement des armes d'un corps par un autre corps", réclamant la restitution de ces armes.
"A défaut de la restitution, les policiers quitteront d'initiative les zones où ces armes allaient permettre une meilleure efficacité", a prévenu le commissaire Zongo.
Au cours de la semaine dernière, des policiers en poste à Djibo, chef lieu de la province du Soum, ont quitter la ville, demandant plus de moyens pour tenir leur poste.
Réagissant à cette affaire lors d'un échange avec les burkinabè vivants à New-York, le président Roch Marc Christian Kaboré s'est voulu plud conciliant.
"La Police est une force de sécurité intérieure. Il est évident qu'on ne peut les équiper qu'en fonction de leur mission. C'est pourquoi je dis si la police se trouve au front, vers Tongomael, on peut calibrer leurs instruments (armes)", a-t-il déclaré.
Outre la rétention d'armes, l'Unapol a dénoncé le "manque de cohésion" au sein des forces de défense et de sécurité et appeler à la prise en compte de la composante police dans la mise en oeuvre des stratégies de lutte anti terroriste.
Boa, Ouagadougou
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C'est une vérité d'Evangile cela que vous avez besoin d'armes pour cela... Yako frères et soeurs du pays voisin fu Burkina. Je reste abadourdi par le silence bruyant de notre UA face à nos frères et soeurs d'à coté qui dont tués par douzaines chaque année. Où sont nos enfoirés pseudo-activistes et pseudo-panafricanistes (si prompts à gueuler et organiser des marches pour des futilités mais incapables de broncher face à des fléaux qui y vont de nos vies) ? Mon pauvre continent... Maintenant on ira chez les blancs pour des armes pour nous sauver et après on insultera les blancs...Vraiment...
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