Patek Nautilus 5712 1/A, la plus prisée

N'entre pas dans le club restreint de la jet set ivoirienne qui veut, ticket minimal d'entrée, avoir à son poignet sa Patek Philippe Nautilus.

Les déclinaisons récentes du garde temps de la prestigieuse manufacture du canton de Genève en Suisse, pensé par Gerad Genta en 1976, ont, au constat, conquit les esthètes ivoiriens au point d'en faire une marque de reconnaissance élitiste, comme constaté à Abidjan par KOACI.

Peu produites et, victimes de leurs succès, difficiles à acheter en boutique au regard d'une très longue file d'attente, ces montres de prestige qui s'arrachent, pour la 5712 1/A, modèle phare sorti en 2016 pour les 40 ans de la Nautilus, à plus de 65 000 euros sur le marché de l'occasion, incarnent une discrète ostensible réussite sociale.

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Loin des stars locales Rolex ou Hublot aux répliques remarquables, pour l’œil averti, aux poignets d'un grand nombre dans la capitale économique ivoirienne, la montre sport de Patek Philippe, aux copies moins répandues sans aller jusqu'à celles des Jaeger leCoultre Reverso quasi inexistantes, renvoi à une certaine idée du raffinement qui séduit les riches ivoiriens.

Pour les voir, fautes d'être distribuées au pays et d'être accessibles sur liste d'attente d'une dizaine d'année voire plus en boutique Patek (favorisant l'inflation observée sur le marché de l'occasion, ndlr), il vous faudra entrer dans ces cercles restreints composés d'individus qui réussissent dans l'ombre du brouhaha local, de la diversion de la "production", et là où l’œil connaisseur est de mise.

Amy Touré